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1987
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Création chaque semaine d'une page intitulée "Fréquence Jeunes"
réalisée en collaboration avec le "Courrier Cauchois" et quelques
animateurs de la station :
Jean-François Lescene, Olivier Latron et Pierre Dumenil pour la
bande dessinée.
L'expérience se renouvellera pendant quelques numéros
mais sera vite abandonnée. La raison : par manque de temps des collaborateurs.
Nous présentons ici la page publiée dans l'hebdomadaire du 14.03.1987.
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cliquer
si vous désirez agrandir la page |
Dimanche 17 mai
1987 :
un spectacle à la Salle des
Vikings d'Yvetot, avec le concours de Radio Solaris
|

(Le Courrier Cauchois
23.05.1987)
Encore une fois, on lit
la formule consacrée "Trop peu de monde..."
coutumière chaque
lendemain de spectacle
donné en pays de Caux :
"Faîtes bouger la région" a- t-on
souvent entendu... |
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Mai 1987 : après Solaris Fécamp... Radio Solaris débarque au Havre !
sur le 97,7 MHz

Le réseau Solaris
avec 3 fréquences FM est présent à la fois
sur le
pays de Caux, sur la côte à Fécamp et sur Le Havre*... c'est la folie !
*
ajoutons la
Côte Fleurie (Deauville
de l'autre côté de l'estuaire n'est qu'à 15 km du
relais 97,7 MHz)
|
L'euphorie continue ! Après
Yvetot et Fécamp, un troisième émetteur (pas de
photo) est mis en service
dans des conditions analogues sur la ville du Havre en partenariat avec la radio locale
"Radio Mouette FM" : |
Août
1987
LE HAVRE
|
EXTRAIT DU
SITE "100 ANS DE RADIO"
A PROPOS DE
MOUETTE FM
>

http://100ansderadio.free.fr/ |
"Mouette FM apparait sur les ondes du Havre le 9 juillet
1987
(en fait mai 1987) à 14h sur
le 97,7 Mhz. Dès le début, la station retransmet partiellement puis
totalement le programme de Solaris, la station implantée à Yvetot qui
bénéficie ainsi d'une audience sur un bassin de population bien
supérieur à celui d'Yvetot. L'autorité de régulation ne procédant à
aucun appel à candidature sur la Normandie, de nombreuses stations non
autorisées s'implantent. Les plus puissantes constituent en sous-main
des réseaux en créant artificiellement des stations locales juridiquement
autonomes mais servant uniquement de relais à une station mère. Il
semblerait que ce fut le cas de Mouette FM. Mais les ennuis financiers de
Solaris en 1988, mettront fin prématurément à cette expérience
havraise".
 |
Extrait du numéro 67 d'Offshore Echos Magazine (le journal des radios
libres) édité en août 1987 :
NEWS-FM (Le Havre) - Les essais sur 95 MHz entendus durant
quelques jours ne provenaient pas de Cool-FM mais de MOUETTE-FM dont les
véritables programmes ont débuté le samedi 9.05.1987 dès 14.00 sur 97,7
MHz. Il s'agit de décrochages horaires du réseau Solaris (tête à Yvetot)
par l'antenne du Havre. Solaris-Le Havre commençait à grignoter
l'auditoire havrais à en juger par les réactions de la rue ! Le nom de
Solaris revenant souvent. Etonnant quand on sait que beaucoup de ces
auditeurs écoutaient... NRJ ??!! L'arrivée de MOUETTE-FM ne va-t-elle
pas déconcerter certains d'entre eux ? Wait and see. Enfin le son est
actuellement reçu en mono sur 97,7 lors des programmes de MOUETTE-FM.
(Th. Braquehais OEM/Le Havre - Mai 1987) |
|
Si cela ne transparaît pas à l'antenne, les premières difficultés financières apparaissent.
Il
n'y a qu'un
SEUL commercial
pour démarcher les annonceurs, les autres "colporteurs" ont été
remerciés : leurs frais kilométriques coûtaient plus chers à la station
que le peu de contrats publicitaires qu'ils récoltaient.
Forcément le climat détestable qui en découle et
les premières rivalités dans
l'équipe commencent à pourrir la belle ambiance qui unissait l'équipe jusqu'à
présent.
La descente aux enfers s'amorce et pour certains, le terme "corvée" remplace peu
à peu
les mots "joie" et "excitation" d'être présent devant au micro de Radio Solaris.
|
Un de plus : démission de Rod !
Les
départs des animateurs de Solaris se multiplient. Parmi ceux-ci, une autre
figure emblématique de la station décide de mettre également "sac à
terre" : Rod, le 11 juillet 1987 présente son dernier show.
( un extrait du dernier enregistrement
http://radiosolaris.99.free.fr/radio-solaris-99-page4.htm )
Encore un coup dur pour ceux qui restent. Gérard, le Président de
Solaris en est bien conscient dans son courrier adressé à André (Rod) :
|
( Merci à Rod de nous avoir communiqué ce
courrier )

|
Lettre retranscrite ci-dessous :
André,
Si tout le monde à la station était au courant de ton désir de te
retirer, personnellement je ne l'étais pas et je le regrette.
Tu ne voyais pas grand monde le samedi mais je crois qu'en semaine, il
en est de même, l'effectif ayant baissé doucement mais sûrement, le
bénévolat n'étant plus à la "mode".
L'esprit d'équipe ou notion d'équipe... et que devrais-je dire moi ?
Avec un conseil d'administration dont les membres ne me demandent même
pas ce qui se passe dans la boutique. Pas de coups de téléphone, pas de
courrier ou alors de démissions et peu de gens aux quelques réunions
(?!!!),
effectivement on ne peut pas parler d'équipe. Solaris est une
association avec une quinzaine de membres et qui fonctionne comme une
mini-entreprise mais pour combien de temps ?
Dommage que la motivation ne soit pas toujours au rendez-vous !
Merci quand même d'avoir assuré pendant 6 ans.
Amicalement
Gérard
|
Commentaire
En découvrant
ce courrier
adressé à Rod par notre président (Merci
Rod de nous l'avoir communiqué), je
suis peiné d'apprendre que Gérard reproche aux membres du Conseil
d'administration leur peu d'implication dans
la marche de "la boutique" comme il dit !
Les décisions d'importance (dépenses, embauches, contrats d'abonnements
aux agences de presse)
n'étaient-elles pas prises par devers nous, en déniant toute
concertation ? - Le courrier de Daniel Verdière (cf page 17 au 9.12.1986)
est pourtant très explicite - Je suis même en mesure de rappeler à
Gérard les multiples emprunts bancaires pour lesquels nous nous sommes
portés cautions, non sans naïveté, afin de montrer notre implication. Je
suis intimement convaincu que cela relève de la motivation, et vous ne
pouvez pas ne pas en convenir !
Un mois après avoir répondu à Rod, et compte tenu des
événements qui vont suivre, Gérard découragé a préféré lui aussi tirer
un trait et abandonner
son mandat de président.
Était-ce vraiment la solution ? Sympa pour les "motivés" empêtrés dans
leurs obligations bancaires qui eux, évidemment devaient rester.
Ces emprunts à rembourser nous ont poursuivis plusieurs années après la fin
de la radio. D'ailleurs, il est regrettable que la plupart des gens de
Solaris ignorent tout de ces conséquences dommageables ou s'en
souviennent à peine. Quelle
belle solidarité !
jc dumenil (p/o
radiosolaris.free.fr)
|
ALERTE :
chez SOLARIS aussi, les "directeurs" s'enfuient... |
"Se sauver en toute hâte pour échapper
à une personne, à une chose,
importunes
ou menaçantes. Il
ne s'agit pas de nous défendre,
il s'agit de fuir."
(
Alexandre Dumas - 1832 ) |
Le 31 juillet 1987 :
Après le constat d'une
politique commerciale désastreuse menée depuis dix-sept mois, aggravée
par la perte du marché fécampois
(voir § suivant)
et comme cela ne suffisait pas, la découverte de malversations dues à de
"bons amis"
(cf
Histoire),
la démission de notre président
Gérard R. et du nouveau vice-président - à peine nommé - n'est qu'un épisode supplémentaire : c'est dans ces
moments sordides que l'on découvre la réalité des véritables amitiés.
|
Sans la moindre
direction crédible à la tête de la station, l'espoir de poursuivre les
activités de la station est mince. Ceux qui restent, inconscients, sont figés
sur place,
hébétés.
Ce 18 août 1987, parmi les courageux membres présents, Anne nouvelle recrue, animatrice bénévole* arrivée
dans nos murs, il y
a quelques jours, se propose de devenir notre présidente. Soit ! Voilà donc une
suggestion inattendue et surtout suicidaire : les circonstances tragiques de ces dernières heures ne
semblent pas
l'effrayer. C'est sûrement se jeter au devant d'ennuis certains.
Enfin pourquoi pas elle, après tout...
Dévoilant à cet instant, une énergie et
une détermination qui nous semblaient des traits de caractère disparus
dans l'équipe depuis longtemps, elle est
donc facilement élue. C'est vrai que le choix est aisé, il n'y a pas d'autres candidats au
poste suprême !
Mais reconnaissons-le, bien qu'un soupçon d'optimisme réapparaisse sensiblement à l'issue
de la réunion, cette élection improvisée apporte une bien faible
lueur d'espoir
de sauver la radio.
*
sauf erreur, aucun
souvenir d'avoir entendu Anne une seule fois, au micro
|

<
Sur cette photo de presse, la nouvelle
présidente surveille étroitement
"son personnel" !
(Le Courrier
Cauchois 5.09.1987) |

Cette vue intéressante nous permet d'entrevoir
la toute récente table
Freevox Samantha. Cette
table de mélange sera la dernière grosse acquisition de la radio et
n'aura guère l'occasion de chauffer bien longtemps.
Hélas nous ne possédons pas de meilleure photo. Toutefois, ce matériel apparaît furtivement
dans une vidéo,
image arrêtée ci-dessous.
Dans le chapitre > "Les Studios", découvrez
à quoi ressemble
une
Samantha
- - - - - - - - -
|

(capture d'écran de la video
"Le Studio rue Pierre et Marie Curie")
Marylin à l'antenne de Solaris
aux commandes de "Samantha"
>
La video intégrale est visible ici :
http://radiosolaris.99.free.fr/radio-solaris-99-page2.htm
|
Compte-rendu de réunion du 27 août 1987 |
 |

|
La
lecture du dernier paragraphe du rapport est sans équivoque. Le ton est
donné. La reprise
de la direction "d'une main de fer" par notre nouvelle présidente est
plus ou moins bien perçue par les membres de l'équipe : déception ou
duperie après la lueur d'espoir du 18.08.1987 ? Si l'ambiance trop bohème qui régnait par le passé a disparu, elle fait place à une atmosphère
lourde et
démotivante
(la
lecture du rapport
est éloquente !)
notamment pour le chargé commercial sur lequel repose toute
l'organisation, pour ainsi dire le seul coupable de la déroute de la
station !
Pour nos jeunes collègues, Radio Solaris représente leur premier emploi. Ils n'ont
jamais côtoyé de hiérarchie d'aussi près ! Dans ce huis clos de 60 m2,
les conflits avec l'autorité sont inévitables et les rivalités savamment
orchestrées entre salariés et "embauchés potentiels" (ces
derniers envient les
premiers !) se multiplient et
n'encouragent pas les troupes à redresser une situation financière alarmante. Le
manque de cohésion dans l'équipe, aggravé par les
démissions provoquées ou licenciements abusifs, va devenir la cause
du déclin et à terme la mort de la station.
En plus, comme quelqu'un l'a dit : les malheurs, ça vole toujours en escadrille.
Voyez la preuve ci-dessous...
|
sep t87
Septembre 1987 |
Une affaire
méconnue :
RADIO CUMULUS v/s
RADIO SOLARIS |
Les faits :
En
septembre 1987, le mauvais sort s'acharne sur la radio cauchoise. Les nombreuses dépenses effectuées par la direction de
Radio Solaris génèrent des problèmes
financiers préoccupants, déjà aggravés par les malversations récentes
découvertes durant l'été. La station ne peut assurer le financement de
son relais fécampois.
Le contrat de partenariat signé le 1er
juin 1986 qui autorisait Radio Solaris (Yvetot) à retransmettre son
programme sur la fréquence de Radio Cumulus (Fécamp)
(cf page 17) est
immédiatement rompu par l'association fécampoise, après 15 mois de collaboration.
Conséquences immédiates : la
fréquence fécampoise de 95,3 MHz et les recettes publicitaires qui y sont liées sont à jamais
perdues. Le chiffre d’affaires de Radio Solaris va être amputé des
trois-quarts.
L'Association Radio Cumulus propose sans tarder sa
fréquence disponible à la station
concurrente RVS qui lorgnait une possibilité d'émettre sur la ville de Fécamp. La radio rouennaise à cet instant au
sommet de sa gloire, va bénéficier du faux pas de sa rivale
cauchoise. |
Notre commentaire :
Radio Cumulus
v/s
Radio Solaris :
magouilles et coups bas... prémédités ? |
Le piège
Cumulus se referme sur Radio Solaris
En septembre 1987, un coup de Trafalgar se
profile à l'horizon : conséquence de l'insuffisance de fonds
disponibles en caisse, due aux multiples
malversations et à la gestion dispendieuse de la précédente direction de
Solaris,
le loyer du local où loge Cumulus, notre relais à Fécamp, ne peut
être réglé au jour J et à l'heure H, comme nous l'imposent les termes précis du contrat
de partenariat liant les deux stations.
Vous allez voir que le
mécanisme des affaires s'enclenche très vite. Étrange d'ailleurs comme la sanction est immédiate ! Cela ne traîne pas : après
constat du délai d'échéance dépassé, (combien d'heures, de minutes, de
secondes de retard ?) le
partenariat automatiquement dénoncé entraîne sans sommation la suppression pure et simple du relais
Solaris fécampois. Voilà donc
Radio Solaris une nouvelle fois muselée sur Fécamp et carrément expulsée sur le
trottoir, emportant avec elle ses belles illusions.
Nous y sommes enfin, les masques sont tombés !
Notre défaillance
financière est donc la cause directe de la perte du 95,3 MHz.
En même temps, faisons
un adieu à notre tout premier émetteur Elecktro-Elco
exilé à Fécamp,
l'objet quasi-symbolique des
pionniers de Solaris
qu'on n'a même pas songé à rapatrier ! Représentait-il une caution perdue ?
Solaris +
Cumulus, un partenariat opaque
Vous
le savez dans
le "bizeness",
lorsqu'il est question d'argent, on ne fait guère de place aux sentiments. Sans concertation, la sentence
s'applique de façon brutale et
précipitée. Beaucoup
le murmurent
: pourquoi pas... combinée ?
Manifestement à Fécamp, on attendait un prétexte pour agir : on guettait le faux-pas de Solaris
en pleine panade financière pour dénoncer un partenariat bancal !
Nous y sommes pourtant. Quel beau mystère que cette
alliance où
déjà le 1er
juin 1986,
les
termes du "contrat fantôme" d'association entre nos deux stations
sentaient déjà l'arnaque : qui les avaient lus et acceptés ? Seuls les présidents respectifs et leurs sbires, on le suppose ? A Yvetot, aucun membre de l'association Solaris en tout cas.
Comme le vénérable "staff"
de Solaris est désormais aux "abonnés absents", un ex-collaborateur (bien informé) de
Radio Cumulus pourrait-il nous en apprendre plus ? A moins qu'une omerta là aussi, interdise toute révélation. Exceptée cette
défaillance de règlement de loyer si
décisive, qu'est-ce que la direction de Cumulus pouvait reprocher de
si
grave à Radio Solaris pour agir ignoblement,
sachant pertinemment quelles seraient les conséquences. En effet, l'entreprise
pourrait-elle se relever d'une perte de 75 % de son chiffre
d'affaires réalisé principalement à Fécamp ?
Des contacts (infructueux) avaient-ils eu lieu entre les deux directions pour prévenir
le désastre ?
Sinon, faut-il parler de magouilles, de coup prémédité du côté de la
présidence de l'Association Cumulus ? Et à Yvetot, a-t-on fait preuve d'une grande naïveté ou
peut-être y a-t-il eu un manque d'honnêteté de la
direction de Solaris qui régnait en terrain conquis avec arrogance (on peut
tout supposer) imposant un contrat
d'union contraignant n'autorisant plus que trois petites heures d'autonomie journalière à l'antenne fécampoise.
Trop insuffisantes peut-être ?
Les nécrophages et les porte-paroles de la médisance se réjouissent
d'affirmer qu'enfin Radio Solaris n'est plus dans la course ! A
Fécamp, le champ est donc libre. Coup de poignard final, nos
craintes se vérifient
: au mot "magouilles" s'ajoute celui de "traîtrise"
dans les conversations aussi bien à Fécamp,
à Yvetot et même à... Rouen !
ça ne fait plus de doute, la direction de Cumulus dévoile ses intentions
: elle offre illico sur un
plateau d'argent, peut-on dire, sa fréquence disponible à RVS, la grande rivale
rouennaise, laquelle attendait avec impatience une
opportunité - celle-ci convoitait l'auditoire fécampois depuis longtemps -
pour
compléter sa couverture dans ce coin de Normandie qu'elle ne desservait pas
encore. Une véritable aubaine !
Pour pallier la perte immédiate de l'audience sur la côte, l’émetteur
d’Yvetot est poussé au maximum, sans grand effet dans le centre ville de
Fécamp, vous l'imaginez. Ce qui grâce au gain donné par l’antenne équivaut à
une puissance apparente rayonnée de 4 kW
(du grain à moudre
pour TDF !) Jamais une radio FM n’aura "craché" autant de watts sur le pays de Caux !
-
exploit technique surpassé de nos jours avec tous les relais additionnés de
"France Bleu" !
;-)
Nous manquons cruellement de réponses à nos questions. Il ne reste que
des
hypothèses : RVS
en plein essor, a-t-elle offert au Président de Cumulus des conditions moins
contraignantes ou financièrement plus alléchantes que celles proposées par Solaris
?
Quoi qu'il en soit, les rumeurs en provenance de Fécamp - fondées ou non
-
nous parviennent : les mots corruption, pots de vin, lobbying (= manœuvres
de couloir ou travail d’influence) de
la part de nos concurrents pour
acquérir coûte que coûte la fréquence libérée, sont évoqués.
Comme d'habitude, l'info se mêle à l'intox.
Ce dont on est sûrs, avec la perte du relais fécampois, les trois-quarts du
chiffre d'affaires du Réseau Solaris se sont définitivement évaporés,
pschitt ! Compte
tenu d'une trésorerie chancelante depuis les détournements massifs de fonds
de
juin/juillet 1987
(>
Histoire),
ce nouveau désastre, prémédité ou pas, est forcément celui qui contribuera
le plus à la fin de notre station, et la précipitera !
(...)
jcd
(extrait du
Livre
"Une radio libre en pays de Caux")
|
De nos jours, l'immeuble
du 17 rue de
Mer à Fécamp ne paie
pas de mine. Pourtant n'était-ce pas là l'adresse de Radio Cumulus
et du bref relais de Radio Solaris utilisé pendant seulement 15 mois ?
L' "appartement" au 2ème étage
abritaient les studios.
C'est l'arrière du cinéma Palace (même immeuble)
dont
l'entrée principale est de l'autre côté, rue Théagène Boufart

21 septembre 2018 |
Un ultime vestige retrouvé > 
(à lire ci-dessous) |

|
Nombreux sont les Fécampois qui se remémorent les films projetés au
Palace mais combien sont-ils vraiment à se rappeler la présence ici même
d'une légendaire radio locale pendant ces années 80.
Cet autocollant de Radio Cumulus retrouvé en ces lieux symboliques est
certainement l'ultime témoignage surgi d'un passé que l'on a trop
tendance à négliger à Fécamp*.
De même,
à Yvetot, pas sûr que les nouveaux locataires du 4 rue Pierre et Marie Curie, aient
conservé avec autant de ferveur les vieux autocollants ou autres vestiges découverts
au cours des années 90 sur les lieux où régnait "feue" Radio Solaris !
Sans parler de nos premiers
45 tours abandonnés au grenier, par exemple...
* * * * *
*Autre exemple
d'histoire locale totalement méconnue et ignorée des Fécampois et des
touristes de passage : la période fécampoise de
Radio Normandie
pendant les
années 1926 à 1938. Aucun musée (ou exposition) n'est consacré à la radio légendaire et
ses pionniers. A ce jour,
on ne trouve aucune mention de ce passé prestigieux dans les sites
officiels de la ville (patrimoine, histoire de Fécamp...) ?
Y a-t-il une volonté d'occulter ces années pendant lesquelles le nom de
Fécamp résonnait partout en Europe
et même au-delà ? |
3 novembre 2019
Pour info, la
façade du 17
rue de Mer a été rénovée. La photo est à comparer avec les vues précédentes
ci-dessus

Photo Florent Billard
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A suivre page 19 >
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plan
du site
( 110
pages )
|
résumé express
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le blog de Radio Solaris
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