YVETOT FM
: c'était
du 27 février au 14 mars 1999 !
La Médiathèque d'Yvetot
11 ans après la fin
de
Radio Solaris :
Une radio "temporaire"
réapparaît
à Yvetot
mais pour 15 jours...
seulement !
(Oui, ne rêvons pas
!)
(D'après le CC du
13.02.99)
"C'était officiel, le Conseil supérieur de l'Audiovisuel avait donné son
accord pour que le comité des fêtes d'Yvetot envisage d'installer une radio
sur les ondes. Celle-ci captée sur 90,9 MHz était reconnaissable par des
spots répétés régulièrement rappelant que l'auditeur écoutait bien "YVETOT
FM".
Pendant quinze jours, des animateurs sont venus présenter les émissions
sur des sujets très locaux. La station a pu être captée dans un rayon
variant de vingt à trente kilomètres
(1)
tout autour d'Yvetot.
La parole fut donnée aux écoles et aux associations yvetotaises. Tout le
monde a pu participer, il suffisait de contacter la médiathèque. Pendant ce
temps, celle-ci accueillait également une exposition avec l'histoire de la
radio".
(1)chiffres
bien optimistes
pour un émetteur de 50 W (antenne avec un seul dipôle) : concrètement YVETOT FM
était reçue sur un autoradio jusqu'au lieu-dit "Le Bout de la Ville" (Ecalles-Alix)
près de Croixmare, soit quatre petits kilomètres d'Yvetot ! Après ? Plus rien !
Quel serait l'impact d'une nouvelle radio (autorisée) destinée au
pays de Caux avec une
si faible puissance ?
Bof, c'est vrai qu'aujourd'hui, la question ne se pose même plus...
Philippe Thomas
organisateur de l'expo,
président du comité
des fêtes d'Yvetot
et...
ancien animateur
de Radio Solaris !
photo
2010 Paris-Normandie
RAPPEL : dans ce site, nous
avons dédié
une
>page spéciale à Philippe Thomas
(N'oubliez pas de la refermer pour revenir ici)
(
Le Courrier Cauchois - 30 janvier 1999 )
< L'affichette qui annonce
l'événement.
Le clin d'œil vers le passé est évident avec
l'image du transistor en réfection,
reprise du
mythique poster de Radio Solaris en 1982
"YVETOT infos" le magazine municipal d'informations de
février 1999
consacre une page à l'événement :
la radio fête ses cent ans.
Pendant l'exposition qui lui est consacrée à la Médiathèque, la radio
fait un bref retour
à Yvetot durant quinze jours !
> Et surtout que ça ne dure pas
plus de 15 jours,
sinon à Yvetot, on commencerait par s'y habituer !
cliquer sur les
pages pour agrandir
(
Le Courrier Cauchois - 27 février 1999 )
cliquer sur la
page pour agrandir
( Paris-Normandie
- 1er mars 1999 )
Yvetot FM,
c'est parti
pour quinze jours sur 90,9 MHz
Pendant deux
semaines, du 27 février au 14 mars 1999,
la radio temporaire
YVETOT FM installée à la médiathèque,
a offert aux Yvetotais la possibilité
de s'exprimer sur les ondes.
Samedi 27
février 1999 peu avant 13 heures, Alain Fouquet, adjoint aux affaires
culturelles, a poussé sur le bouton d'un lecteur de cassettes pour
lancer le générique d'Yvetot FM, et officialiser la montée sur les ondes
FM de la première radio temporaire yvetotaise
Pendant quinze
jours, dans un coin de la salle de réunions de la médiathèque - qui
accueillait également une remarquable exposition sur la radio - du petit
studio monté par Philippe Thomas et le comité des fêtes, sont parties
toutes les émissions animées par Bruno, Nicolas, Ludivine, Yohan et
Jacques, et d'anciens camarades de studio de Philippe Thomas, lorsqu'il
était avec Daniel Lefebvre aux manettes de Solaris dans les années 1980.
C'est
peut-être la première radio sur laquelle on va entendre des animateurs
de toutes les autres radios » s'amusait le président du comité des
fêtes, à l'heure de l'inauguration de la radio et de l'exposition que
l'on devait en grande partie dans son agencement et sa recherche
documentaire, aux responsables de la médiathèque. Ces dernières avaient
d'ailleurs installé dans le hall une autre remarquable exposition sur la
Tour Eiffel.
A
quand la télé ?
"Daniel Lefebvre et moi sommes nés avec des antennes" poursuit
Philippe Thomas. Sauf que peut-être l'an prochain, on entendra parler
d'antennes râteaux, celles que l'on branche aux téléviseurs. L'idée
d'une expo sur la lucarne cathodique chemine dans la tête de
l'animateur.
En attendant, les
50 watts de l'émetteur dont l'antenne est placée sur les Vikings
(note : salle de
spectacles d'Yvetot), rayonnent
sur Yvetot et bien au-delà. «Nous sommes entendus jusqu'à Carville-Pot-de-Fer
et Héricourt-en-Caux » a assuré Daniel Lefebvre
(Daniel très optimiste ? avec 50 W ?????? cf plus haut). Et la radio
est écoutée. II suffisait de voir ce samedi la promptitude avec
laquelle les auditeurs appelaient lorsqu'il s'agissait de gagner un CD.
Dimanche, matinée dédicaces ininterrompues dans une ambiance conviviale
et complice.
L'initiative a
été saluée par Alain Fouquet, adjoint au maire, pour qui la radio et
l'exposition qui l'accom-pagnait, avaient leur place en ce lieu qui
justifie ainsi son appellation de médiathèque. La radio est pour lui le
média magique : "En 1959, je me souviens avoir écouté le match Le Havre-Sochaux en Coupe de France" confiait-il en évoquant aussi à
la même époque, le feuilleton de la famille Duraton.
C'était de la
famille yvetotaise dont il a été question pendant les deux semaines de
vie d'Yvetot-FM.
(PN)
Animateurs et porteurs du projet de radio et de l'exposition derrière la console
Désolé pour la qualité des photos,
puisque évidemment nous ne possédons pas
les originaux ! :- \
Préparation dans la bonne
humeur de l'expo sur "L'Histoire de la Radio"
Inauguration en présence des
pionniers.
< A propos de M. Lenormand,
voir
plus bas dans la page
ça y est, c'est
reparti... Philippe Thomas lance cette fois... Yvetot FM !
( Le Courrier Cauchois )
Entrevue le samedi 6 mars avec le chanteur Leny Escudero juste avant de monter pour son récital sur la scène des
Vikings
(photos "Le Courrier
Cauchois")
Triste nouvelle : Nous avons
appris le 9 octobre 2015 le décès de Leny Escudero à l'âge de 82 ans.
La "petite" antenne émettrice temporaire au-dessus de la Salle des Vikings
Yvetot FM... l'aventure continue
Le Courrier Cauchois du
6.03.1999
Visite le mardi 9 mars 1999
( Le Courrier Cauchois )
( Le Courrier Cauchois )
Les
fantômes de Radio Solaris planent sur Yvetot
(Paris-Normandie le 20.03.99)
( Paris Normandie )
commentaire Ainsi donc pendant 2 courtes semaines, la capitale cauchoise a vécu au rythme d'Yvetot
FM animée par Philippe Thomas, Bruno Gilbert et Serge Baillivet.
Cette réunion a été l'occasion pour une poignée d'ex-animateurs de Radio
Solaris de se retrouver 12 années après ! Parmi les visages aux traits
durcis, on a tout de même reconnu, en plus de Bruno Gilbert et Philippe
Thomas : Arielle, Christophe, Claude, Daniel Lefebvre, Daniel Verdière,
Jacques Cousin, Jacques ("Laurent" de son vrai prénom !), Joël, Marylin,
Rod et Jean-Claude... En ai-je oublié ?
JC Dumenil - p/o radiosolaris.free.fr
Encore plus de nostalgie
Grand merci à
Rod pour
ces photos ci-dessous. Elles sont datées du 14 mars 1999
Où
l'on découvre de vénérables récepteurs des années 20, 30, 40 et 50. On
distingue un poste à galène au-dessus, à droite
Quelques pièces plus
récentes dont le fameux tourne-disques "Teppaz" (des années 50 et 60)
L'ancêtre du
magnétophone : un enregistreur-graveur de disque acétate (années 30-40).
Pas le droit à l'erreur ! Car la sanction était immédiate : il fallait
reprendre l'enregistrement dès le début !
Le dernier jour d'Yvetot
FM, dimanche 14 mars 1999 avec les "dédicaces" comme au bon vieux temps,
avec Marylin et Rod
Philippe a retrouvé avec
joie un micro, celui d'Yvetot FM. Hélas, il ne s'agit que d'une station de radio
éphémère !
Quant à Daniel Lefebvre,
co-organisateur de l'expo et ex-président
de feue "Radio Solaris", a-t-il
vraiment oublié sa passion pour la radio ???
Une équipe TV de la station
régionale France 3 Haute-Normandie
est venue tourner ce reportage qui a été diffusé à 19 heures le 11.03.1999
Daniel Lefebvre
Philippe Thomas
Jean Lenormand (*)
(*)
Monsieur Jean Lenormand a été technicien à l'émetteur de Louvetot. Sa carrière a
commencé avec Radio Normandie en février 1939
en tant que technicien dieséliste sur les générateurs électriques puis s'est poursuivie
du temps de l'ORTF.
L'équipe des techniciens à Louvetot en 1938 (de g. à dr.) :
M. Joseph Bouffay, jardinier,
M. Jean Lenormand, technicien,
M. Le Deunf, chef de poste à Louvetot,
M. Michel, technicien,
M. Joseph Malandain, technicien,
et M. Rémi Picard, technicien.
(*)
Bien sûr, n'oubliez pas
notre site consacré à >
Radio Normandie
Première vidéo :
" Pour réentendre le son
de leurs voix, revoir les visages de tous et de toutes, au moins une dernière fois
! "
Daniel Verdière,
en super forme... alors, Daniel, prêt à remettre ça ?
- "Oui...
(un long silence)
Pourquoi pas ! ..."
"Pourquoi pas",
en effet...
Mais ces paroles d'espoir datent du 14 mars... >>
1999 !
"Les
gens sont prêts à donner un coup de main,
il faut qu'on se réunisse pour en discuter.
Je suis pour une radio permanente"
Déclaration de Philippe Thomas...
>
(le 21.03.1999)
(Transcription du Courrier Cauchois
du 21.03.99)
Silence radio : la voix de
"Yvetot FM" s'est éteinte. Renaîtra-t-elle un jour ?.
Dimanche soir, "Yvetot FM" quittait les ondes.
Philippe Thomas et Daniel Lefebvre étaient un peu tristes,
même s'ils savaient que la radio était temporaire.
Aujourd'hui, ils ne sont pas sans penser à poursuivre
cette expérience en montant une radio associative
Philippe Thomas aimerait monter une radio associative sur Yvetot
( Nous, on aurait préféré une légende du genre :
"Un grand moment d'émotion à la dernière seconde d'émission" )
Une ambiance un peu exceptionnelle régnait dimanche soir dans la salle de la médiathèque où
"Yvetot FM" s'était installée pour quinze jours, le temps de l'exposition consacrée à la radio. Autour de Philippe Thomas et de Bruno Gilbert, les deux animateurs de service, il y avait une trentaine de personnes parmi lesquelles un des pères de cette radio éphémère, Daniel Lefebvre. Le ton était plutôt grave, même si le sourire était au rendez-vous, car l'aventure, allait s'arrêter. La nostalgie prédominait. Avant de rendre l'antenne, Bruno Gilbert et Philippe Thomas ont fait un petit bilan et ont noté combien cette radio locale avait obtenu une belle audience. De là à espérer pouvoir monter une radio associative, permanente, il n'y a qu’un pas que certains ont franchi. Pour l'instant, ils y réfléchissent. Vendredi de la semaine dernière, ils ont rencontré un responsable du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) venu constater le travail sur
"Yvetot FM" pendant près d'une heure et demie. Avec mille personnes venues visiter l'exposition, cinquante et un invités à l'antenne, trente coups de téléphone en deux heures le dimanche pour les dédicaces, on peut dire que ces quinze jours de radio ont été une réussite. Mais prolonger l'expérience avec une radio permanente, c'est une autre paire de manches. Le CSA, lui, serait plus enclin à accepter une radio émise pendant quinze jours de temps en temps plutôt que de façon continue.
Attendre une fréquence libre
"On va attendre que l'euphorie soit passée et on va y penser à tête reposée. Beaucoup de gens à Yvetot veulent que ça continue car
"on parlait du pays", raconte Philippe Thomas.
"Le problème pour l'instant, c'est qu’il n'y a pas de fréquence libre
pour émettre.*
Il faut attendre qu'une fréquence se libère pour présenter un dossier
de candidature" ...
*
Note personnelle :
Malheureusement,
les trop nombreuses fréquences accordées à France Bleu Haute-Normandie et
aux stations parisiennes (ou maintenant celles hors 76)
asphyxient la bande FM en Seine-Maritime si bien que les projets de radios
locales associatives ou commerciales sont mort-nés avant même de constituer les
dossiers de candidature, à cause du soi-disant
manque de fréquences
disponibles !
(jcd)
... Pour qu'une association soit montée, il faut des bénévoles et des animateurs. Pour toute la partie gestion, des Yvetotais se sont proposés auprès de Philippe Thomas. Côté animation, il faut des jeunes pour le direct et pour passer la programmation musicale. Pour ceux qui ont le trac, les émissions peuvent être pré-enregistrées.
"Les gens sont prêts à donner un coup de main, il faut qu'on se réunisse pour en discuter. Je suis pour une radio permanente, quinze jours de temps en temps, c'est du réchauffé",
assure Philippe.
Pendant ces deux semaines, d' "Yvetot FM", les animateurs ont eu le temps d'analyser les points forts et les points faibles des émissions. Ainsi, les informations locales et ses interventions des invités des associations yvetotaises ont beaucoup plu aux auditeurs. Par contre, au niveau de la programmation musicale, c'était limité car il n'y avait pas assez de disques. Chaque animateur invité a amené son style de musique, mais les jeunes ont été un peu lésés car il n'y avait ni rock, ni rap, ni techno, or il en faut pour tout le monde, il faut équilibrer, affirme Philippe.
Pas de concurrence
Acheter des disques, mais aussi trouver un local adéquat, louer un émetteur... monter une radio exige quand même des finances. Il faut bien calculer son coût. Le CSA a mis en garde les Yvetotais mais ne les a pas découragés. Pour Philippe Thomas, il y a un créneau à prendre,
"Yvetot FM" ou son analogue ne ferait pas concurrence aux radios locales déjà existantes : "Nous allons bien sûr demander aux autres radios ce qu'elles en pensent. On pourrait même travailler en partenariat avec Résonance Duclair et Fraternité pour les annonces et les infos afin de couvrir à nous tous un grand secteur".
Si le projet aboutit, il faut bien sûr que les auditeurs
suivent.
(Le C.C. du 21.03.1999)
Prêts à booster l'économie locale ?
UNE
RADIO LOCALE à YVETOT*
C'EST
POUR QUAND ?
*
et le pays de
Caux !
Allez... on y croit, Philippe !