Ambiance des années
70-80-90, les années Radios libres en Normandie...
Les
"autres"
radios
haut-normandes...
d'avant !
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le concours d'OEM le magazine des radios libres >
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L'Omnibus du pays de Rouen - 23 janvier 1981 (magazine bimensuel
gratuit)
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Serge Couasnon écrit cet article le 22/08/1981
De nombreux "radioteurs"
désirent s'adresser aux chers "z'auditeurs"
Tout le monde en parle et certains les écoutent
ces fameuses "radios libres". La Normandie
semblait jusqu'à présent être restée en marge,
ignorant le phénomène qui touchait le reste de
la France. Les deux tentatives menées dans la
région rouennaise par les syndicalistes de Radio
CGT 76 et les écolo-gauchistes(*) de
Radio Méandre avaient conduit leurs animateurs
devant le tribunal en 1980. L'exemple avait,
semble-t-il, douché les enthousiasmes. Les
échéances électorales et les promesses - assez
floues - de la nouvelle majorité ont suscité une
nouvelle effervescence et fait ressortir des
tiroirs quelques projets qui y dormaient. Et
cette fois, surprise, l'auditeur qui joue
régulièrement du bouton de son récepteur ...
( * )dixit "Le
Courrier Cauchois" ! (no
comment...)
Des
titres anxiogènes qui faisaient sourire : "Plusieurs
projets..."
Ah oui, lesquels ?
(suite
ci-dessous)
Avec
la "libération des ondes",
était-ce
bien nécessaire d'effrayer les honnêtes gens ?
Du sensationnel et de l'effroi
vont déferler dans les chaumières.
L'apocalypse hertzien va-t-il
submerger le pays de Caux ?
La suite...
Présentée tels la peste et le choléra,
fallait-il redouter "L'invasion"
des radios libres en 1981 ?
.
RVS
Audiences - Août 1981 (mensuel)
Radio Vallée de Seine :
le respect de l'auditeur
Radio Vallée de Seine (ne pas confondre avec Radio Vallée de la Seine,
des Mureaux) émet depuis environ six semaines, sur 102,5 MHz. Mais Radio
Vallée de Seine existe depuis décembre 1978 quand certains parlaient de
la fin du monopole. Deux informaticiens, un juriste et un étudiant
créent une association type loi 1901. Ses buts : la diffusion de la
musique sous toutes ses formes et la préparation d'une radio de qualité.
Ces quatre passionnés de musique se documentent, visitent des radios,
s'équipent progressivement, réalisent des maquettes en studio. Fin juin,
ils sont prêts. Contrairement aux animateurs des radios à tendance
militante, les créateurs de RVS, malgré leur jeune âge (22-23 ans), ont
une conception très professionnelle de la radio. La qualité avant tout.
Essentiellement musicale, Radio Vallée de Seine enregistre la plupart de
ses programmes, préférant des "différés de bonne qualité à du direct
médiocre".
Actuellement RVS émet uniquement le weekend. A la rentrée, la grille des
programmes pourrait changer. L'information, actuellement inexistante
n'est pas exclue dans l'avenir.
Elle serait exclusivement locale et, là encore, pour "le respect de
l'auditeur". Radio Vallée de Seine attend d'être plus au point et
d'avoir du matériel plus conséquent. Leur émetteur actuel de 10 W
pourrait être remplacé par un autre de 500 W. stéréo (300 W rayonné) qui
leur permettrait d'émettre dans un rayon de 50 â 60 km. Quant à la
publicité, ses animateurs y sont favorables.
Une chose est à souligner
: il semble que le côté "bricolage", qui a caractérisé les radios
pirates ou libres, fassent place dorénavant àune approche plus professionnelle de ce formidable média qu'estla radio, et même de la part de gens n'ayant que peu d'expérience en ce
domaine.
Le respect de l'auditeur,
en ce qui concerne le confort d'écoute ou la qualité des programmes,
semble être le souci numéro un de ces jeunes radios. C'est là,
probablement, un signe annonciateur supplémentaire d'une ère nouvelle
dans le monde des radios locales.
J.P. Thuillié
RVS : à suivre, plus
bas ( > Dossier de presse à la date du 12.10.81)
1981 : l'arrivée des radios
libres en Haute-Normandie
"Spécial Radios"
Les Radios en
Haute-Normandie / FR3
Page "Spécial radios" sur
FR3 Normandie (été 1981). Le paysage audiovisuel haut-normand
avec
l'arrivée des premières radios libres face à "Haute-Normandie FR3
Radio"
(Décidément quel joli nom !)
Comment les dirigeants de la radio publique perçoivent-ils l'arrivée
de la concurrence ?
FRANCE RADIO CLUB visite les studios de RVS (extrait du
magazine "Offshore Echos")
Magazine "Le Haut-Parleur" - octobre 1981
Chaque mois, le magazine d'électronique "Le Haut-Parleur" traitait ce
phénomène nouveau en France et tenait la liste des nouvelles stations de
radios "libres" apparues.
Voici la page concernant notre région de Haute-Normandie découpée dans
le magazine en octobre 1981 :
Constatation relevée par le "Haut-Parleur" :
très peu de radios locales ont trouvé
des formules originales, et beaucoup, sans doute avec le plaisir de
plaire au plus grand monde
et par conséquent, aux annonceurs en puissance, se sont contentées
d'imiter les Grandes ondes.
Voici les trois stations
répertoriées à cette date pour la Seine-Maritime.
(à noter : au moment de la parution, aucune
station n'est encore active dans l'Eure ?)
Un contraste évident
entre les moyens matériels de ces 3 stations répertoriées
RVS
Dossier de presse de RVS
adressé aux médias locaux le 12 octobre 1981 :
1 - Equipement technique / Parc du matériel 2 - Equipement cabine 1 3 - Studio 1 / Studio 2 / Programmation / Cabine de montage (en projet) 4 - Studio de Paris / Matériel portable 5 - Playlist (période du 12 au 19 octobre 1981 6 - Etat de la grille des programmes au 12 octobre 1981 7 - Revue de presse : Offshore Echos (n° 40) septembre 1981 8 - Revue de presse suite : extraits du "Courrier Cauchois" (date : 22
août 1981)
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NB : si
les articles de presse de la page 8 vous paraissent illisibles, cf
plus haut dans cette page à la date (22.08.1981)
Communiqué de presse - RVS
- Association déclarée Loi 1901 - J-O du 23 décembre 1978 -
1914 Chemin
de Clères - 76230 BOISGUILLAUME
:
"RVS diffuse tous les jours sur la région un programme composé
principalement de musique et de quatre bulletins d'informations locales
ou générales.
Les horaires actuels : 7 h à 10 h et 17 h à 22 h du lundi au vendredi.
Le samedi de 10 h à 24 h, débute par une émission sur le cinéma et les
musiques de films avec Maxendre et de 20 h à 22 h, le jazz avec Alain.
Le dimanche les émissions commencent à 8 h par deux heures de musique
classique et se prolongent jusqu'à 24 h, avec de 17 h à 20 h la déjà
célèbre émission "self service" où vous pouvez en appelant au 98 00 20,
demander le disque que vous aimez.
La grille des programmes évolue tous les jours, branchez-vous sur 102
MHz en FM stéréo et écoutez le "son RVS"."
En 1981 dans “Télérama” : le jour où les radios
pirates sont devenues libres
Un article de Janick Arbois-Chartier paru dans
“Télérama” n° 1664 du 2 décembre 1981
Le 9 novembre 1981 précisément, l’État mettait fin à son monopole de
la bande FM et libérait les ondes.
Dans nos colonnes, Janick Arbois-Chartier décryptait cette
transition et ses paradoxes.
LES RADIOS LIBRES SOUS DéCRETS
C'est incessamment que devraient être promulgués les
décrets d'application de la loi sur les radios libres. Sur la MF,
ils mettront fin à la loi de la jungle. Mais pas à la controverse.
Ils apporteront l'ordre mais pas la paix. Voici l'essentiel des
dispositions prévues.
Il était temps : à Paris et dans certaines grandes villes, la
bataille pour les ondes « libres » sur la MF prenait des allures de
western, pas toujours à la loyale. Avec de vilains épisodes comme
celui de RFM : la station brouillée par TDF, parce qu’elle bafouait
ouvertement la loi avec un émetteur trop puissant et des ressources
publicitaires trop criantes, a perdu son procès. TDF a recommencé à
la brouiller avec la permission du juge…
Dans cette jungle où la loi se résumait en « j’y suis, j’y reste »
et autre raison du plus fort et du premier occupant, les décrets
d’application d’une vraie loi – celle du 9 novembre dernier –
viennent mettre un peu d’ordre. De l’ordre mais peut-être pas la
paix.
Fortement contestée, la loi sur les radios libres n’a pas fini de
subir l’assaut des nombreux aspirants à l’expression qu’elle a
frustrés. Il n’y aura pas de place pour tous sur les bandes
convoitées : à Paris, par exemple, plus de deux cents demandes de
dérogation pour une trentaine de stations techniquement possibles.
Quant au reste de la France, les projets se chiffrent par milliers !
La loi a été votée et il va falloir l’appliquer. Elle autorise
certaines dérogations au monopole de radiodiffusion tout en limitant
la puissance des émetteurs et en interdisant le recours à la
publicité. Qui accordera ces dérogations ? Selon quels critères ? Et
de quoi vivront ces radios sans l’aide de la publicité ?
C’est évidemment la troisième question qui continue de susciter le
plus de controverses, y compris à l’intérieur de la majorité où les
partisans d’un usage réglementé de la publicité ne manquent pas. Il
semble pourtant que le gouvernement maintiendra, contre vents et
marées, son refus de la pub et sa volonté de contrôler l’usage des
ondes libérées par dérogation, de manière « précaire et révocable »
: les deux adjectifs figurent dans le texte de la loi.
Des radios libres, précaires et révocables
Bernard Schreiner, député PS des Yvelines (7e circonscription),
rapporteur de la loi, est chargé de mission par le gouvernement pour
les questions audiovisuelles. Pour cet ancien journaliste (il a été
secrétaire général de Témoignage chrétien), la pub, ce n’est pas le
diable. Il est même favorable à son arrivée dans les programmes
télévisés de FR3 (il faut bien financer la décentralisation…). Mais
il constate que les projets de réseaux qui attendaient la pub pour
démarrer aboutissent à un véritable détournement de l’esprit même de
« radio libre ».
L’ampleur et les ambitions de ces projets (de quatre types : des
quotidiens régionaux, des publicitaires importants associés à des
municipalités, des sociétés de disque, des ententes subtiles entre
supermarchés et associations de consommateurs) n’auraient laissé ni
place sur les ondes ni part au pactole des annonceurs pour de
véritables radios autonomes, proches des auditeurs, différentes des
grandes machines commerciales ou officielles. « C’est ce projet
convivial, communautaire, culturel et social que nous voulons
sauvegarder par la loi », dit-il.
Comment ? Grâce à des subventions alimentées par la « solidarité de
ceux qui reçoivent l’aide de la publicité ». Autrement dit, en
faisant payer les radios périphériques et la RFP (Régie française de
publicité), les fonds recueillis et gérés sous le contrôle de la
Haute Autorité de l’audiovisuel (prévue par le rapport Moinot)
seront répartis entre les diverses associations qui auront obtenu le
droit d’émettre sur MF. Les subventions pourront atteindre 50 à 60 %
du budget de fonctionnement de la station, selon la qualité et le
degré d’élaboration du programme.
Qui accordera les dérogations ? Une commission consultative de 21
membres nommés par décret, pour une durée de trois ans. Les critères
? Techniques d’abord : il s’agit d’éviter l’encombrement actuel et
de protéger les petits contre les « gros ». La puissance autorisée
pour les émetteurs est sensiblement augmentée : jusqu’à 500 watts,
selon le lieu où ils seront implantés.
Quant au contenu des programmes, les associations doivent présenter
un projet détaillé et la commission examiner le dossier dans un
délai n’excédant pas un mois, pour éviter l’enlisement administratif
ou politique d’un projet. Seront retenus de préférence les
programmes les plus culturels, de type communautaire et d’intérêt
local, les radios d’information élaborée, dans le style magazine,
émettant pendant un certain nombre d’heures dans la journée,
capables de concurrencer sainement et dans la qualité, le service
public.
Les stations devront assurer un certain nombre d’heures de création
pour éviter le remplissage de fréquences par des bandes
enregistrées. Dérogations et subventions seront accordées et
modulées en fonction de ces projets, et renouvelées chaque année,
après examen des finances et des projets par la Commission.
Précaires et révocables radios « libres »…
Le poids des illusions perdues
Remise en ordre, donc, pour protéger l’esprit même des radios
libres, mais aussi pour assurer, par le maintien du monopole, la
cohérence entre les choix politiques du gouvernement, ses choix
culturels et l’audiovisuel. « Le même souci de cohérence, ajoute
Bernard Schreiner, devrait nous conduire à revoir le statut des
radios périphériques, et bien évidemment la structure de la Sofirad.
Les premières devant se plier à des contrats de service public, la
seconde ne pas se contenter d’être une société commerciale où
n’apparaît pas la logique du projet gouvernemental. » À suivre…
Monopole pas mort, donc. Mais alors les nouvelles techniques, les
satellites, toutes les machines fabuleuses dont on le menace
rituellement pour l’expédier aux oubliettes ? « Il existe une
excellente riposte, répond Bernard Schreiner. Le contrôle par les
récepteurs… » Une espèce de ceinture de chasteté sur les téléviseurs
pour les empêcher de recevoir les programmes indésirables ?…
Décidément il y a encore de belles envolées en perspective au moment
de la discussion de l’autre loi sur l’audiovisuel, la « grande ».
Rendez-vous en avril. Mais puisqu’on parle beaucoup de cohérence, la
gauche ne se serait-elle pas épargné de pénibles et douteux combats
si elle avait, dès son arrivée au pouvoir, joué cartes sur table,
affirmé son attachement au monopole, seule garantie du service
public et du pluralisme s’il n’est pas détourné de son but et
confisqué par le pouvoir ? L’état de grâce aidant, qui sait, on
l’aurait peut-être crue ? Le poids des illusions perdues risque de
peser lourd dans les futures batailles pour l’audiovisuel.
Loi n° 81-994 du 9 novembre 1981 portant
dérogation au monopole d'Etat
de la Radiodiffusion (Radios privées locales) - Légifrance
Cette loi du 9 novembre 1981 ne concerne que les dérogations au
monopole de la radio, celui-ci continue donc d'exister.
Il faut attendre le 29 juillet 1982 pour voir paraître la première
loi sur l'audiovisuel, qui ne parle plus de dérogations mais
d'autorisations. La première instance de régulation de
l'audiovisuel, la “Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle”
est créée.
En novembre 1982, le décret 82-973 instaure le fonds de soutien à
l'expression radiophonique pour les radios qui ne dépassent pas 20 %
de leurs revenus issus de la publicité.
Les premiers travaux d'études des dossiers de candidatures des
radios, issus de la loi du 9 novembre 1981, voient le jour au
travers d'autorisations accordées par la Haute Autorité.
Janvier 1982
Quelques échos de la bande FM en Haute-Normandie à fin décembre 1981
Source :
OEF n°41
OISSEL
> RADIO
MUSIC 89 MHz
émet de Oissel (76). Captée depuis le 3.10.1981, cette station module
son émetteur à saturation, ce qui écrase le signal. Elle est d'autre
part très gênée par France Inter (Le Havre 88,9) dès que l'on sort de sa
zone d'écoute "confortable". La programmation est faite de variétés (au
sens le plus bas du terme). Dernièrement, des jeux radiophoniques sont
venus parfaire la panoplie du petit RTL local.
ROUEN
>
FMR qui avait
émis à Rouen (76) en juin 81 sur 101 MHz a repris du service. Rappelons
que le nom d'FMR (ou éphémère) avait été choisi en rapport avec le
caractère expérimental des émissions. FMR est très ambitieux quant à la
qualité de ses programmes, ce qui explique le faible temps d'antenne :
de 18 à 20 heures le vendredi. L'émission de vendredi a notamment réuni
des sketches et du jazz. FMR émet sur 93 MHz.
LE HAVRE
>
RADIO PORTE OCEANE
émet sur 100,5 MHz depuis le 18.10.81 à partir du Havre (76) Bandes préenregistrées au début, des programmes réguliers sont apparus
le 23.10.81 : - tous les matins de 7 à 10 heures. - tous les vendredis, samedis et dimanches de 21 à 24 heures.
Un petit aperçu des programmes : émission culinaire "les bouchées
doubles" le samedi matin, jazz le vendredi soir, et résultats du HAC
(équipe de football du Havre) en direct le samedi soir. L'équipement
studio est très professionnel avec notamment une table de mixage 16
entrées ! L'émetteur - puissant - permet à RPO de se faire entendre bien
au delà des limites du Havre. OEM est naturellement allé y voir de plus près : nous nous sommes rendus
- un dimanche soir où il faisait très froid - à Radio Porte Océane. Bien
que nous n'ayions pu annoncer notre visite à l'avance, l'accueil fut
chaleureux. Le technicien Didier était affairé derrière ses platines.
Etait également présente Christine, la charmante animatrice, ainsi
qu'une disc-jockey féminine invitée de la soirée oui sévit dans une
discothèque havraise. Seul manquait à l'appel Jean-Pierre, le
top-animateur de la station : il devait arriver peu avant 21 heures!
Il faut préciser que le style ici n'est pas D.J. puisqu'un technicien
officie. Il n'existe pour l'instant qu'un studio, et en attendant
l'extension des "directs", Didier prépare les bandes préenregistrées
chez lui ! Le style est jeune - bien que le jingle soit peu utilisé -
ainsi que la moyenne d'âge des animateurs : 24 ans... Il est également
professionnel puisque la plupart des protagonistes viennent de la presse
écrite havraise. Il est intéressant de noter que le personnel n'est pas
bénévole. L'émetteur est situé dans la commune de Sainte-Adresse, près
du Havre, non loin du lieu-dit "le Pain de Sucre"... Et maintenant,
bonne recherche !
YVETOT
>
RADIO SOLARIS
est née à l'initiative d'un groupe de plusieurs jeunes normands et émet
d'Yvetot (76) à l'intention du pays de Caux sur 101 MHz depuis le
16.11.1981. Ses programmes sont essentiellement musicaux, mais Radio
Solaris réserve un temps d'antenne à la couverture des évènements
locaux, sous forme de brefs flashes. La puissance est actuellement de
100 watts en mono, ce qui permet une écoute confortable de 20 à 30 km
autour d'Yvetot. Le matériel studio est composé de 2 platines disques
Akaï, d'une platine k7 Akaï, et d'une table de mixage BST 6 entrées
stéréo. Les horaires sont pour l'instant : - de 17 à 20 heures en semaine - de 17 à 22 heures le vendredi - de 15 à 24 heures le samedi - de 10 à 20 heures le dimanche.
Les animateurs qui se relaient à la technique sont Rémy, Christophe,
Florent, Didier, Jean-Claude, Daniel, Sylvain, Laurent, Jean-Paul,
Jacques, Pierre, Paul et Rod Elby (alias André), sans oublier
l'animatrice Dominique. Voici l'adresse de Radio Solaris, BP 101, 76560
Doudeville. Et longue vie à Solaris !
(ndw : pour plus de
précisions, consulter plutôt les
pages principales du site !)
ROUEN
>
RADIO SOLEIL
occupe les 103,9 MHz à Rouen. Modulation (très saturée) et quasi-nulle,
le disque fini, on le remet au début... De telles radios ne méritent pas
plus de cinq lignes dans OEM !
(juste 2 ici !)
PETIT-QUEVILLY
>
VOTRE RADIO LIBRE (VRL)
émet sur 104 MHz depuis le 29.09.1981. L'émetteur est situé à
Petit-Quevilly (76) au sud-ouest de Rouen. VRL dispose actuellement de
500 watts stéréo ce qui lui permet de couvrir confortablement
l'agglomération rouennaise. Les programmes sont animés de 6.00 à 18.30.
(...)
Extrait d'Offshore Echos
Magazine n° 42 de mars 1982 :
Deux frères, bricoleurs de génie, un matériel déjà présent, l’idée de construire quelque
chose quand il est si facile de s'abandonner devant sa
télévision, et Radio Music était née. Déplacements en région parisienne
pour dénicher les indispensables émetteurs (3 au total) aux surplus
militaires, mise au point, montage sur le toit de l’immeuble d’une
antenne cibi GP27, beaucoup de discrétion pour éviter de
déranger le voisinage, font que tout cela a contribué à monter une radio
vivante, très jeune et très attachante.
Fréquence : FM 89 MHz mono Situation : Oissel (Sud de Rouen)
Forme : ASBL 1901 Puissance apparente rayonnée : 110 W Antenne : type hélicoptère - 6 dB
Auditoire : 5000 Matériel : 1 studio mixte antenne/production, 2 tables de lecture disques, 2 lecteurs-enregistreurs K7,2 tables de mixage, 1 gros magnétophone Philips à bandes, 1 chambre d’écho, ET DEUX EMETTEURS DE SECOURS (110 W également). Prix de revient : 7302 francs, non compris les frais d’essence pour
aller chercher les émetteurs, ni le prix du réveil de studio. (il
s’avère en effet inestimable). Personnel : 6 Grille des programmes : tous les jours de 16H00 à 20H00 avec des jeux,
le vendredi de 21H00 à 0H00, et le samedi de 22H00 à 2H00.
A L’ECOUTE :
"Etre radio locale et n’avoir que de tout petits moyens financiers est
une gageure que Radio Music a résolu de manière très positive. Une
équipe franchement sympathique qui, si elle manque parfois d’un peu de
professionnalisme, croit très fort à ce qu’elle fait et y parvient très
bien. En amélioration constante".
( Ph.C. - OEF Rouen)
(Les
commentaires et opinions exprimés ici n'engagent que leur auteur)
Jean-Marc Fessard,
Directeur
Radio Music émet dès le 3
octobre 1981 depuis Oissel dans la banlieue sud de Rouen. La fréquence
est 89 MHz. La grille ressemble à celle de RTL ou d'Europe 1.
En 1984, Radio Music est autorisée à émettre sur 89,3 MHz mais devra
partager sa fréquence avec une autre station Radio Service Normandie.
En 1986, le réseau Nostalgie récupérera l'autorisation.
(reportage photos Philippe Clatot et Fabrice Campart
pour France Radio
Club)
VRL
Considérée comme la
station rivale de RVS, l' "autre" station, "VRL - Votre
Radio Locale" apparaît sur les ondes en septembre 1981 au Petit-Quevilly (près de
Rouen). La fréquence d'émission est 104 Mhz.
Les programmes essentiellement musicaux sont diffusés de 6h à 18h30 et
arrosent toute l'agglomération grâce à un puissant émetteur de 500 W.
En 1984, VRL obtient une autorisation d'émettre mais doit quitter les 104
Mhz pour rejoindre les 93,5 Mhz. Elle refusera de se soumettre (comme la
plupart des radios concurrentes d'ailleurs !) et
continuera sur 104 Mhz. En 1986, le journal d'annonces gratuites "Le 76"
rachète la station qui deviendra par la suite Radio Service.
Jean (directeur de VRL) et Gérard,
animateurs et responsables du projet.
A droite, Patrick, technicien >>>
(Des visages familiers pour ceux
jadis qui
fréquentaient
assidûment la regrettée boutique "Radio Comptoir" à Rouen !!!)
<
le studio de diffusion
Une table de mixage
classique, une Redson assistée d'une modeste BST
(reportage photos Philippe Clatot et Fabrice Campart pour France Radio
Club)
Extrait d'Offshore Echos
Magazine n° 42 de mars 1982 :
VRL - Votre
Radio Locale : en l'an de grâce 1981, la recherche de documentations sur
les émetteurs italiens battait son plein chez DIFFELEC (Grossiste en
matériel électronique à Petit-Quevilly). Un voyage au pays de Botticelli
en juillet 1981, a permis de ramener une bête encore assez rare à Rouen
: un émetteur CTE de 120W. Une antenne CB posée sur un carton dans le
grenier venait judicieusement compléter le susdit.
Jean
(par ailleurs cibiste) s'amuse un peu, constate que sa "station" porte
relativement loin, se pique au jeu, installe un mini-studio, demande une
boite postale... et y reçoit un courrier très positif. Les mauvaises
langues ont prétendu que la station VRL n'avait été créée que dans le
but de vendre des émetteurs. Il se trouve en effet que VRL est installée
dans les locaux d'un grossiste en matériel audio. D'après Jean, le
directeur de VRL, la motivation était totalement différente et nullement
commerciale : le plaisir d'émettre ne passe pas par le mercantilisme.
Jean a voulu prouver qu'il n'était pas nécessaire d'investir des sommes
folles pour monter une radio d'une part et que d'autre part, étant
donnée sa situation professionnelle, il n'était dépendant d'aucun
journal, d'aucune association pour faire fonctionner sa station. De son
propre aveu : "Le jour où ça ne marche plus, je débranche tout et je
le revends". C'est ce que l'on a coutume d’appeler une radio libre
(Le premier nom de VRL était : Votre Radio Libre) Pas de contrats
publicitaires à long terme, donc pas d'attaches avec retombées
financières à l'appui.
Fréquence : FM 104MHz stéréo Situation : Le Petit Quevilly (Sud de Rouen)
Forme : ASBL 1901 Puissance apparente rayonnée : 290 W (1 kW en projet)
Antenne : 2 dipôles Sherman couplés - 9dB Auditoire : 35 000 (estimation de la station) Matériel : 1 studio "antenne", 1 studio de production Extérieur (studio du Vauchel), 2 tables de lecture disques, 1 console
Redson, lecteurs K7, magnétophones à bandes, et LA pendule à quartz VRL
(qui sonne !) Prix de revient : 25 000 francs (à l'origine) Personnel : 20 personnes bénévoles Grille des programmes : 7H00 à 18H30 tous les jours, 7H00 à 12H00 le
dimanche, et projet d'extension des horaires 24H/24
A L'ECOUTE :
"Un démarrage très rapide avec deux thèmes : prouver que l'on peut monter
et faire fonctionner une radio avec un budget réduit et ensuite
s'attacher un auditoire que RVS n'intéressait pas. Après quelques
homériques prises de bec entre les deux radios, il semble que VRL a
trouvé son régime de croisière. Le “Je n'y connais rien mais je fais
de la radio quand même" des débuts a fait place à une programmation
très, très musicale. Un reproche : le ton monocorde que Clarisse se
croit tenue d'employer lors de ses émissions. Du nerf, que diantre ! Une
étoile avec mention à Peter pour ses choix de disques et son dynamisme.
(Attention quand même à l'infarctus)".
( Ph.C. - OEF Rouen)
(Les commentaires
et opinions exprimés ici n'engagent que leur auteur)
L'émetteur de VRL
l'antenne d'émission
<< Pour information, nous publions cette page
du magazine "Le Haut-Parleur" (octobre 1981) où est décrit le matériel d'émission CTE
dont semble-t-il, certains éléments ont été utilisés par VRL, tout du moins dans les premiers
mois de son existence. Pas de détails par la suite !
Extrait d'Offshore Echos
Magazine n° 42 de mars 1982 :
RVS
Décembre 1978 : l'idée est venue ! Lassés de réaliser des maquettes de
programmes dans le garage d'un pavillon transformé en studio, les
fondateurs de RVS ont décidé de créer une radio, mais en restant malgré
tout
dans une optique légale. Le temps a passé, les lois n'ont pas
réellement évolué, mais depuis le 13 juin 1981, RVS a démarré des
émissions régulières, cette fois-ci à partir d'un grenier situé sur les
hauteurs nord de Rouen. Déjà un seul but : !a qualité et le fignolage
des programmes.
A éviter : la parlotte (?) et la politique. RVS a
conscience de faire le travail des services publics, et de ce fait, est
assaillie de demandes d'associations et de minorités linguistiques qui
ne trouvent pas ailleurs la possibilité de s'exprimer.
Les émissions "expérimentales" de RVS ont commencé
depuis
le sous-sol de ce pavillon
à Bois-Guillaume en déc. 1978 >>>
“RVS ne fait pas de jeux parce que d'autres stations en font déjà”.
(dixit Eric Hauville, directeur de RVS). RVS ne pratique pas non plus la
politique du "drive-in” pour deux raisons : manque de moyens financiers
et trop de risques d'imperfections.
Je terminerai cette profession de
foi de RVS par une citation d'Eric qui ouvrira peut-être des horizons à
Monsieur Fillioud (Ministre de la Culture) :
“La radio
est une forme d'art. Nous sommes tous artistes
et respectables, donc à
rémunérer."
Fin
de citation.
Fréquence : FM 102 MHz stéréo Situation :
Nord-Est de Rouen
Forme : ASBL 1901 & Régie publicitaire (76 Hebdo)
Puissance apparente rayonnée : 2 kW - 5 kW en projet Antenne : 2 dipôles couplés Auditoire : entre 40 et 55000 (Sondage Sup. de Co. de Rouen)
Matériel : 1 studio antenne,1 cabine de montage, 3 studios de
production, platines, consoles, etc en quantité suffisante pour meubler
correctement tout ça. Prix de revient : 300 000 francs. Personnel : 100 personnes bénévoles. Les fondateurs de la station ayant
par ailleurs déclaré être volontairement au chômage. Grille des
programmes : 24 heures sur 24.
A L'ECOUTE :
"La première radio de Rouen par la date. Etre les seuls "radio-libristes"
en fréquence avait conduit les dirigeants de RVS à attraper une
hyper-encéphalite aux relents de FR3
(!)Un bon wagon de matériel en
plus, et le pli était vite pris. II semble que depuis quelques temps, RVS condescende à revenir sur terre. La qualité des programmes s'en
trouve améliorée. Deux reproches : le son un peu trop "empâté" mal
adapté au style musical de la station et le bla-bla envahissant à
certaines heures..."
( Philippe Clatot - OEF Rouen)
NB : les
commentaires et opinions exprimés ci-dessus n'engagent que leur auteur.
D'ailleurs, vous ne serez pas surpris d'apprendre que les dirigeants de RVS n'avaient pas trop
"apprécié"
(euphémisme !) ce compte-rendu
d'écoute ci-dessus de notre correspondant à Rouen publié dans Offshore
Echos Magazine.
Début
1982, la station édite à 10 000 exemplaires, un petit magazine
hebdomadaire genre "Pariscope" qui donne des informations sur les
spectacles, les films projetés, répertorie les restos, brasseries,
pizzerias, discothèques de la région rouennaise, donne les
programmes des 3 chaînes TV existantes, en plus de quelques
révélations sur la vie de la station.
Le tout est financé également par quelques annonces publicitaires de
commerçants de Rouen.
<
le n° 5 d'avril 1982 d' RVS
Magazine
Les
photos suivantes proviennent de la photothèque de France Radio Clubet font suite au reportage paru
dans Offshore Echos Magazine n° 42
paru
en mars 1982, réalisé par Ph. Clatot et F. Campart
Très vite,
l'émetteur de RVS va quitter la rue Henri Rivière à Rouen
pour se hisser au sommet de la tour des Mutuelles Unies (Siège des
Assurances Axa) à Belbeuf
Altitude du site : 135 mètres -
Hauteur de l’antenne : 197 mètres.
Fréquence : 102 MHz -
Puissance (P.A.R.) : 4 kW.
Contraintes : 500 W dans le secteur d’azimut 300°/60°.
La tour Axa (démolie maintenant) vue de l'autre côté de la Seine depuis le
désolant cimetière
ferroviaire de Sotteville-les-Rouen
Dispatching Alpage...
Impressionnant !
La cabine technique de
"Haute-Normandie-FR3-Radio" ? Que nenni, on est bien toujours chez RVS...
La distance à parcourir aller + retour
pour aller caler ses disques... là-bas tout au fond du studio,
ne devient-elle pas un handicap à la longue, pour le DJ seul qui
doit réaliser lui-même son
émission ?
C'est beau... mais c'est
loin !
(Comme disait...)
Une console Ita 10/4
MK2 (à 10 entrées)
Le matériel fétiche de
toutes
les grosses radios qui débutaient en 1981/82 (les autres en rêvaient !) :
la console Power PR 1300 pour le studio antenne
Les premières voix de RVS
en 1981 et 1982
Hélas, nous ne connaissons pas les
noms de ces DJs de RVS
sur les quelques photos retrouvées au hasard des archives
de France Radio Club
Enfin... Eux au moins se reconnaîtront ! :-/
Pascal Freulon, l'un des
quatre co-fondateurs de RVS (les 3 autres étaient Eric Hauville, Christophe Bianco
et
Pierre-Alain Lecointre)
Eric Hauville,
directeur de RVS
Simone, la voix féminine des premiers jingles
(extraits du reportage photos de 1981 - Philippe Clatot et Fabrice Campart pour France Radio Club - Offshore Echos Magazine)
Souvenirs,
souvenirs, sur 102 MHz... Les premières émissions de RVS un dimanche de septembre 1981 >
Un début du programme dès l'aube
(à 8 h 00 !!!), avec la toute première émission d'André,
consacrée au classique (Tant pis, on a laissé le Boléro de Ravel in-extenso !),
un peu de jazz, puis c'est l'arrivée d'Eric devant le micro.
Une programmation éclectique car nous sommes encore en 1981...
D'autres enregistrements RVS à écouter sur la page
"Radios
disparues"
A SUIVRE : RVS
dans Télé 7 Jours (supplément
Haute-Normandie) n° 1210 (6 au 12 août 1983)
descendre plus
bas
Mars / septembre 1982
Quelques échos de la bande FM en Haute-Normandie
Source :
OEM n°42 et n° 44
*
LE HAVRE
> RADIO PORTE OCEANE
100,5 MHz. Programmes d'informations et rubriques diverses du lundi au
samedi de 7.00 à 10.00 ainsi que du vendredi au dimanche de 21.00 à
minuit. Musique non-stop 24/24 en dehors de ces horaires.
>
RADIO CAP DE LA HEVE
nous a communiqué quelques renseignements : - une équipe composée de 5 personnes dont 1 technicien (mais
qui envisage le mode DJ à court terme) - puissance de 35 W devant être prochainement augmentée. - antenne à une hauteur de 14 m, polarisation horizontale
360° - style de programmes : variétés françaises et étrangères,
rétro, sketches, annonces de spectacles...
A suivre (cf mars 1983 plus bas)
DIEPPE
>
DIEPPE FM
émet en stéréo sur 102 MHz de 14.00 à 22.00 en semaine. La station n'est
audible qu'à Dieppe même, à cause de l'emplacement de l'émetteur
(cuvette dieppoise). Adresse : 3 rue G. Terrien Dieppe.
ROUEN
> FMR
93 MHz, la radio hebdomadaire du vendredi soir s'est associée à Radio
Cannette qui utilise un émetteur chaque mercredi. Cette collaboration
devrait permettre la construction de nouveaux studios.
>
ANTENNE VIE NOUVELLE
émet des tests depuis le 1.02.1982 sur 99 MHz depuis la rive gauche de
Rouen. Musique classique et chansons d'inspiration religieuse de 7 à
19.00. AVN fonctionne avec l'aide de quatre églises locales
d'évangélistes des "Assemblées de Dieu de France", connues en radio
grâce aux émissions "Christ vous appelle", diffusées sur les
périphériques. Cette initiative locale du pasteur Roger Copin n'a aucun
lien direct avec "Cva", et est plutôt le fruit du hasard et de l'aide
technique apportée par le responsable de la station VRL, M. Philippe. Les premiers essais ont eu lieu le 2.02.1982 et les émissions régulières
depuis le 13 du même mois. En plus de la musique, AVN compte diffuser
aussi des messages bibliques, et propose chaque mardi à 19.00 une
émission de réflexion intitulée "Transparence". 80 personnes participent
à la vie de la station, bien captée dans toute l'agglomération
rouennaise grâce à l'émetteur stéréo de 2 x 250 W de marque CTE.
>
RADIO ACTIVE
a également débuté le 1.02.1982. L'émetteur, de faible puissance, émet
sur 100,2 MHz tous les soirs de 20.00 à 22.00. Probablement de
fabrication artisanale, ce TX a notamment une réponse en fréquence assez
réduite (!) Au programme, de la musique allant de la new wave au punk en
passant par le free jazz.
>
RADIO VALLEE DE SEINE
102 MHz émet 24/24 depuis quelques mois. Des bulletins d'information ont
également fait leur apparition sur RVS. Localement, c'est la station qui
domine, que ce soit par sa qualité sonore, ou par son organisation (par
ex : une rédaction parisienne qui réalise un magazine hebdomadaire).
Citons également des interviews de personnalités du show-biz au Midem
82, et une émission sur le rock en URSS avec documents pirates. RVS est
certainement la radio libre la plus écoutée à Rouen.
>
RADIO SOLEIL
103,8 MHz va de déboires en déboires. Son émetteur d'1 kW (?) a pris
feu. Radio Soleil était cependant de retour sur les ondes quinze jours
plus tard brouillant du même coup les fréquences entre 102 et 106 MHz,
et s'attirant ainsi les protestations conjointes de RVS, Arlequin et VRL.
Début juillet 1982, Radio Soleil semblait avoir pris des vacances. Après
renseignements, il s'avère que seul leur émetteur s'est mis au vert !
Les fondateurs n'ayant pas les moyens financiers de le faire réparer,
c'est probablement la fin de Radio Soleil !
>
RADIO 13
émet depuis la discothèque "Le Vieux Colombier" tous les jours de midi à
4.00 du matin. Entièrement équipée de matériel HF Microset, Radio 13
n'est qu'une "radio-boîte" de plus ! En stéréo sur 97,5 MHz.
>
RADIO COSMOS
100,5 MHz est une autre "radio-boîte" qui n'a jamais donné ses
coordonnées. D'où émet-elle ? Mystère. Le cosmos, c'est vague comme
adresse ! Ajoutons pour terminer que son émetteur a la fâcheuse tendance
d'explorer les fréquences entre 100 et 101 MHz !
>
RADIO ROUEN
qui émet depuis quelques mois sur 100 MHz a quelques problèmes de BF se
traduisant par des ronflements. Ceux-ci ne proviennent en tout cas pas
des auditeurs, les programmes se maintenant dans une certaine moyenne...
Les moyens financiers ne manquent pas. C'est la seule radio rouennaise à
s'être payé le luxe d'un émetteur Thomson !
PETIT-QUEVILLY
>
VOTRE RADIO LOCALE
(et non "LIBRE" comme nous l'avions écrit par erreur dans OEM n° 41) a
également des ennuis depuis l'installation de leur émetteur de 500 W.
Selon l'avis général, VRL est plutôt moins bien reçue qu'avant, et la
qualité stéréo laisse à désirer !
GRAND-COURONNE
>
RADIO VIKING
s'est installée sur 105 MHz le 13.02.1982. Pourquoi une telle fréquence
alors qu'il reste encore de la place à Rouen, avant 104 MHz ? D'autant
que les récepteurs FM ne dépassent pas tous les 104. Radio Viking est située au pied de l'autoroute de Normandie, sur la
commune de la Maison Brulée, à la limite des départements de la
Seine-Maritime et de l'Eure. Radio Viking, station de l'ALIRD (Animation
Locale et Informations Régionales Diverses) est présidée par M. Amar
Zaoud et est animée par une douzaine de personnes bénévoles dont deux
radio-amateurs (Lic. FE). L'objet de Radio Viking est la recherche d'une communication libre,
ouverte et pluraliste. Les programmes sont presque exclusivement
composés de disques français, variétés ou musique classique, avec de
très nombreuses dédicaces aux auditeurs. En émission depuis le
13.02.1982 sur 105 MHz, 105 "parce qu'il n'y a pas de place ailleurs"
(?), Radio Viking diffuse aussi, et ce, grâce à l'émetteur DB
Electronica de 100 W, des infos culturelles, sportives et locales sur le
canton de Grand-Couronne et le plateau du Roumois. Parmi les dernières
venues, comme radio audible sur la banlieue de la ville de Rouen, cette
station compte "coller" à la loi, 84 h hebdo, pas de pub, on est contre
à Radio Viking. Les responsables sont persuadés de recevoir leur
dérogation au monopole, le financement se fait par la vente de cartes
d'auditeurs : 200 déjà vendues à 50 F chacune, et sans publicité pour,
sur l'antenne (sic), et financement espéré par les subventions des
communes. (F. Billard - OEM)
MAROMME
>
RADIO ARLEQUIN
a commencé des tests sur 103 MHz le 6.12.1981. Ses programmes réguliers
de 7.00 à 24.00 ont débuté le 3.01.1982. Adresse : BP 103 76150 Maromme. Mais
cet été 1982, Arlequin est réellement partie en vacances ! L'explication
est simple l'équipe est composée en majorité d'étudiants et de
membres du Centre Régional de Documentation Pédagogique, Arlequin s'est
vu obligé de fermer la boutique. Les étudiants, ça prend des vacances
!!!
A suivre (cf mars 1983)
Un dossier complet sur la situation des radios locales rouennaises
en mars 1983. Un travail remarquable, reportage et photos de Laurent Delabouglise
Radio Méandre, Radio Music, Radio FMR, RVS, VRL, Epsilon FM, Radio Neon,
Radio 13, Music FM, AVN, Radio Rouen, La Sentinelle, RSN, Radio
Arlequin, K-West, Radio Soleil, Chouette FM, Radio Contact 76, Radio R...
"Les radios locales à Rouen bouillonnent et foisonnent.
Les microphages
rouennais radioscopés..."
Cliquer sur les pages
pour les agrandir
Mars 1983
Quelques échos de la bande FM en Haute-Normandie
Source :
OEM n°46 *
ROUEN
A Rouen, il y a toujours de plus en plus de stations et certes,
quantité ne veut pas dire qualité...
Les 4 petites dernières sont :
> RADIO EPSILON FM
sur
91 MHz, une station qui diffuse un programme identique à ceux de FIP ou
Radio Jet à Paris, c'est-à-dire des disques sélectionnés sans
commentaire, mais avec en plus de terribles problèmes techniques.
>
RADIO MUSIQUE FM
sur 98,5 MHz. Ne pas confondre avec Radio Music sur 89,5 MHz (Oissel).
Amateur et sans grande originalité. Peut mieux faire (du moins, je
l'espère).
>
RADIO SERVICE NORMANDIE
sur 102,5 MHz. Une station qui diffusait une excellente bande
(enregistrée) à titre d'essai mais maintenant les programmes sont plutôt
thématiques, sans doute veut-elle, comme son nom l'indique, être une
radio de service ? La musique est bonne, sauf qu'ils parlent entre les
disques, comme sur France Inter.
>
K-WEST FM
sur 103,5 MHz. C'est la meilleure des quatre, de la bonne musique, des
défauts de jeunesse bien sûr, mais une station à suivre.
MAROMME
>
RADIO ARLEQUIN
après des émissions d'essai dès octobre 1981, a ouvert officiellement
son antenne le 3.01.1982. Emettant 20 heures de programmes en direct
chaque jour de 6.00 à 2.00 du matin, Radio Arlequin propose à ses
auditeurs une mosaïque de programmes s'articulant autour de trois axes :
être une radio musicale à dominante française, être une radio locale
d'information et être une radio thématique, ceci avec des émissions
consacrées à divers styles de musique.
Lancée
à ses débuts par une équipe d'une dizaine de personnes, Radio Arlequin
regroupe maintenant une soixantaine de membres : animateurs,
techniciens, reporters, administratifs. Tous bénévoles, ils revendiquent
le terme de professionnels pour faire de Radio Arlequin une radio au
service du public. Par la diversité de ses émissions et la volonté de
satisfaire le plus possible des publics parfois spécialisés, Radio
Arlequin s'adresse à des heures différentes certes, à toutes les classes
d'âge et à tous les groupes sociaux. Le matériel utilisé par Radio Arlequin et notamment en BF de 2 studios
équipés à l'identique : 2 TD, 2 K7, un Revox. Le studio 1 est réservé à
l'utilisation DJ et le studio 2 est attenant à une régie technique et
réservé aux infos et aux invités. En HF, un émetteur de 250 W et un de
100 W de secours, une antenne à dipôles directionnels et une
omnidirectionnelle de secours.
A SUIVRE cf janv. 1985
plus bas
LE HAVRE
>
RADIO CAP DE LA HEVE
Nous sommes allés visiter RCH un dimanche après-midi et nous sommes
tombés au beau milieu de l'émission "Micro en bandoulière", consacrée ce
jour-là à RCH. justement. Cette émission qui dure de 15.00 à 18.00 peut
être considérée comme un peu trop de "parlotte" et pas assez de musique
aux yeux des membres de France Radio Club, mais le mérite est que nous
avons pas eu à poser de questions sur la station, simplement qu'à
écouter... Nous avons appris, du fond du petit studio
de RCH, coincés que nous étions parmi la sympathique équipe de la
station, des choses très intéressantes pour l'avenir de la radio libre.
Radio Cap de la Hève n'est pas une radio-fric, n'est pas une radio
politique ni la radio des associations du coin en mal de distribution de
prospectus. C'est une vraie radio locale avec des émissions bien
construites et une grille qui s'étend au fur et à mesure des
possibilités de la trentaine d'animateurs et animatrices qui réalisent
ensemble 56 heures de programmes dont 48 d'émissions différentes. Les
programme sont 100 % en direct et c'est ici une volonté collective, avec
des extérieurs. La grille s'étend du lundi au jeudi de 14.00 à 22.00, le
vendredi de 14.00 à 24.00 et le week-end de 9.00 à 24.00. Notons le
mardi de 20.00 à 21.00, une émission "Radio-Télé-Vidéo", consacrée comme
son nom l'indique, aux nouveaux médias. Radio Cap de la Hève ne fait pas d'information car en tant que radio
locale, la carte de presse leur est refusée, et aussi pour ne pas faire
de diffusion d'opinions politiques. RCH n'accepte d'ailleurs aucune
subvention politique ou religieuse. Le matériel employé est pour la partie BF, une console Power MPK 705C,
deux TD Aïkido, une K7 Technics, une K7 Akaï, un magnéto-bandes Sony et
un insert téléphonique. Pour la partie HF, un pilote synthétisé et un
ampli Akron de 250 W associé à une antenne double dipôle, fournit une
puissance apparente rayonnée de 1 300 W. Souhaitons longue vie à RCH
avec beaucoup de musique et peu de bla-bla, comme lors des hits
effectués par des DJs de discothèque. (reportage J. Cousin - F. Billard
/ OEM)
A SUIVRE cf mai 1983
plus bas
>
RADIO FORCE 7
émet sur 99 MHz et se veut différente des autres, indépendante, elle
souhaite faire une large part aux musiciens amateurs en leur permettant
notamment de s'exprimer en direct. Les émissions sont de bonne qualité
et couvrent une large place de 9.00 à 3.00 du matin.
>
RADIO TURBULENCE
Turbulence en effet se veut "une radio à service public". C'est une
radio de presse "Le Havre Libre", une radio de journalistes. Aussi une
radio culturelle, l'idéal de ses fondateurs est de faire une "radio
libre" qui ressemble le plus possible à une radio locale de Radio
France. Le conseil municipal a accordé une subvention de 50 000 F pour
un "essai ponctuel" de 10 jours. La station devrait reprendre ses
émissions du style France Culture au début de février 1983.
Avril 1983 : LA SEMAINE de la Région Rouennaise 29 rue du Terrain 76100
Rouen
dérogation(s)
La décision
- un simple avis actuellement - vient de tomber. L'existence des radios
"libres" ou "privées" prend aujourd'hui un tournant officiel qui, loin
s'en faut, ne satisfait pas tout le monde. La commission Gallabert (ex
commission Holleaux) a distribué les dérogations tant attendues, 10 pour
l'agglomération rouennaise qui comptait 17 radios. Il y donc eu quelques
mariages forcés... qui ne vont pas sans grincements de dents. Seules
deux radios ont reçu une réponse négative : Radio 13 et Radio Vallée de
Seine.
Ainsi,
Radio R va-t-elle se retrouver avec Radio FMR. RSN avec Radio Music, AVN
avec Sentinelle, VRL avec K West et Epsilon... Une belle pagaille en
perspective. L'union la plus irresponsable reste tout de même celle de
AVN et de Radio Sentinelle. Elles ont toutes deux une vocation
religieuse c'est vrai, mais malheureusement pas la même. Chez AVN on est
pentecôtiste et chez Sentinelle adventiste. M. Noël Copin responsable d'AVN
ne cache d'ailleurs pas son désarroi : "Au début nous sommes partis
de radios locales privées et cela devient maintenant des radios locales
publiques. L'avenir est donc incertain et bien que ce ne soit pas une
guerre de religions, il va nous falloir examiner le programme de très
près".
Chez VRL le
moral n'est pas non plus au beau fixe. Jean Philippe exprime son profond
désaccord : "Ce mariage avec K West et Epsilon, ce n'est pas une
atteinte à la liberté, c'est l'union d'une 2 CV avec une Ferrari. Les
différences de moyens sont énormes entre nous. Il y a deux radios à qui
on a coupé la tête et à nous, on nous a juste coupé les membres !"
La seule qui soit satisfaite, c'est FMR. Laurent Delabouglise trouve la
future collaboration avec Radio R tout a fait profitable. "Nous
connaissions déjà les gens de Radio R et nous élaborons un projet avec
eux. Une réelle complémentarité existe entre nous. Radio R nous
apportera ce qui nous manquait, toute la partie informations locales".
Quant à la disparition de RVS, chez FMR on se demande si la radio n° 1 à
Rouen n'a pas servi de bouc émissaire : "Pour RVS, c'est regrettable,
elle faisait partie du panorama radiophonique rouennais, mais certaines
radios (?) lui ont cassé la baraque sans doute à cause de sa
politique trop agressive".
C'est dans
les rangs de Radio 13 que l'avis de la commission a le plus durement
touché. Les animateurs, réticents eu premier abord à commenter la
décision ont fini par prononcer un long réquisitoire à l'encontre des
décideurs parisiens. "En premier lieu la commission aurait dû se
trouver à Rouen. En fait, on subit. Il aurait fallu penser, avant de
nous interdire, à tous ces jeunes, une quarantaine d'animateurs sans
travail et qui venaient chez nous. Que vont-ils faire maintenant ? En
tant que jeune, je ressens cela comme une injustice. Notre radio ne
passait que de la musique ? Et alors, si la politique ne m'intéresse
pas". Toutefois, les critères de sélection sont formels, ne pas être
trop étroitement lié à un seul organisme. Et Radio 13 dépendait
exclusivement d'une discothèque. Les animateurs apportent à ce point une
réponse précise : "Nous n'avons jamais rien imposé et les gens nous
écoutaient pour se détendre. On ne demandait rien à personne. Nous
n'avons pas non plus cherché à faire de l'argent, seulement plaire et
certains d'entre nous travaillaient parfois jusqu'à 4 heures du matin.
Les jeunes n'ont donc pas le droit d'écouter autre chose que du baratin
? De toute façon avec notre matériel nous n'avions pas la possibilité de
faire plus. Un avis négatif ? Nos idées ne correspondaient pas à celles
de Paris c'est tout".
Chez RVS,
le problème n'est plus le même. Ses patrons ont investi de très grosses
sommes d'argent dans l'achat de matériel. Mais il semble qu'ils aient
poussé le bouchon un peu loin. Avec un réémetteur déjà on ne peut que
difficilement prétendre au titre de radio locale. Eric Hauville lui
aussi se demande si RVS n'a pas été le bouc émissaire de cette histoire
: "Cette décision est incohérente. Nous sommes les plus écoutés.
Statut-on aussi sur le goût des auditeurs ? Nous étions dans le
collimateur sous prétexte que nous vivions de publicité. Ce qui est vrai
sans l'être et nous avons été les seuls à être attaqués sur ce terrain.
Il semble que le loi veuille des radios inféodées au pouvoir actuel.
Qu'un mouvement soit porteur de création et il est aussitôt perverti.
Nous sommes l'exemple vivant que la loi est mal faite. Pas de publicité,
d'accord, mais quoi à la place ? Nos moyens sont trop importants...
c'est vrai, mais si on veut s'améliorer, il faut les augmenter et
engager du personnel. On ne peut pas vivre de bouts de ficelle. On veut
nous museler, c'est sûr".
Malgré tout
il ne s'agit encore que d'un avis. Et s'il est entériné, que se
passera-t-il ? La réponse est nette : "On continue". "Dans
l'immédiat, on manifeste notre mécontentement. Si on est interdit, cela
ne changera rien dans le contexte actuel. L'Etat n'applique pas sa
loi... on fonctionnera pareillement".
On le voit,
ces messieurs de Paris ont provoqué quelques remous sur les ondes
rouennaises, remous qui pourraient fort bien se changer en tempête. Les
avis définitifs devraient être donnés d'ici deux mois. Si rien n'est
changé, que se passera-t-il alors ?
Michel VIEILLESCAZES
ROUEN
K. West
Créée le 8 novembre 1982,
K. West émet sur la fréquence de 103,5 MHz depuis le quartier Cauchoise à
Rouen
avec une puissance de 100 watts. Les programmes musicaux adoptent
très vite un style californien assorti
de l'indispensable accent
anglo-américain. De la bonne musique cependant et des défauts de
jeunesse bien sûr.
Extrait d'OEM n° 47 (mai 1983)
Les meilleures radios libres sont dans une cave ou dans un grenier,
c'est bien connu ! Pour K.West FM, c'est le cas, la station se trouve
dans une cave du centre ville. Laurent Goujon, trésorier de la station
m'a très sympathiquement reçu. Ici on connaît OEM
(ndw : le mag des
radios libres et offshore !) et d'ailleurs des
stickers de Radio Caroline ornent le studio.
Radio
K.West est l'une des dernières radios locales implantées sur Rouen et,
comme la valeur n'attend pas le nombre des années, c'est aussi l'une des
meilleures, ce malgré une faible puissance.
A l'origine de la station, il y a Alex Guéry, qui en est le directeur,
Stéphane Chandelier, chef d'antenne, Max Fessard et Laurent Goujon. Dès
le 8 novembre 1982, ils se répartissent le temps d'antenne, ensuite,
avec des relations dans le milieu étudiant, ils recrutent des
animateurs. Ils tournent maintenant à 55 personnes. Une radio c'est
avant tout un programme, sur K.West, il est essentiellement musical,
Music and News. Les programmes ont lieu tous les jours de 9.00 à 3.00 du matin, et du
vendredi 9.00 au lundi 3.00, soit 140 heures par semaine. Côté news, il
y a un flash pour les infos régionales le soir à 19.30, ce
quotidiennement, sauf le samedi où un véritable magazine d'information
consacré à un sujet d'actualité est diffusé de 19 à 20.00. Sauf le
dimanche aussi, repos avec les news ! Côté music, les temps forts de K.West sont par exemple : Cocktail, le
lundi de 16 à 18.00, un mélange de morceaux peu connus ; Ready Steady, Go le mardi de 18 à 20.00, la pop des 60's et 70's.
Good Vibrations, le mercredi de 18 à 20.00. Le jeudi, c'est Minibus, avec Florence et Olivier, 14 à 16.00, puis de
18 à 19.00 Laurent anime une émission sur sa passion, le sport
automobile. Ensuite, c'est Kenworth de 19 à 20.00, de la musique
country. Enfin Benoît anime de 20 à 22.00, Carlie, un programme de
musique californienne. C'est cette musique "West Coast" qui donne le ton
à K.West. Le vendredi de 18 à 20.00, les Carnivores, ils critiquent les dernières
productions discographiques et même, parfois, ils "bouffent" du disque !
Il faut noter que la station n'a pour ainsi dire, aucun contact avec les
maisons de disques et doit financer 2 500 F par mois en disques. Pendant le week-end, il faut noter le samedi de 9 à 12.00 Jogging, de 17
à 18.00, le hit des DJs qui donne la couleur musicale de la station.
Dans la nuit, de 3 à 6.00, Sound Check, une émission avec des
enregistrements de concerts, parfois inédits. On termine avec le dimanche, le matin une émission classique, une
sélection de morceaux agréables à écouter, Lumière Noire, de la musique
synthétique de 22 à 24.00, et enfin du Hard Rock de 0 à 3.00 du matin. Ceci n'est bien sûr qu'un extrait des programmes variés de K.West, le
ton du son reste la musique West Coast et aussi un peu de français.
F. Billard - OEM
mai 1983
Fiche technique de Radio K.West FM (situation en mai 1983)
BF : du matériel de sono pour l'instant, sont attendus, 2 Revox, une
K7 Alpage, 3 TD Dynacord, une console Antenna. HF : Pilote synthétisé Microset. Bientôt plus de puissance si il y a
négociations pour le regroupement avec d'autres stations : TDF accorde
une Puissance Apparente Rayonnée (PAR) de 100 W à l'endroit de la
station, ou 500 W à un endroit indiqué par TDF. Sous réserve d'un accord
technique avec les autorités britanniques, restriction du secteur azimut
260° à 290° et sous réserve de regroupement avec VRL et Radio Epsilon. Horaires : voir paragraphe ci-dessous Dérogation : avis favorable**,
voir HF Studios : le studio est en fait double car il y a une partie réservée à
la production, derrière la vitre. Nota : les DJs travaillent pour le moment avec la technique du feutre
(pour lancer les disques), comme sur les stations "offshores" et il
existe une play-liste pour chaque émission. Téléphone : 35... (5 lignes groupées et 2 inserts téléphoniques) Avenir: il dépend des négociations.
**
En 1985, le regroupement a échoué. Et faute d'autorisation, la station sera
contrainte de cesser ses émissions après une lettre d'injonction.
Radio
K.West 103,5 a fêté son premier anniversaire le mardi 8 novembre 1983.
Issue de trois professionnels de la communication, cette station,
dernière née des 14 radios rouennaises, a su se hisser aux toutes
premières places, après un an d'efforts intensifs. Cette réussite n'est
pas moins due au talent d'une équipe soudée qu'à l'originalité de sa
programmation et de ses émissions. En effet, études de marché, sondages
et surtout professionnalisme ont permis de proposer aux auditeurs
"branchés", une radio nouvelle. "Un autre Son, une autre Musique, un
autre Look" - telles sont les caractéristiques de K.West.
"Après cette année de mise en place et de rodage, notre voie est
tracée. Il ne nous reste plus qu'à créer quotidiennement, en ayant des
idées claires et la tête froide..."
Amélioration technique, extension des locaux, création de nouvelles
émissions, figurent au programme de la deuxième année d'activité de
K.West "New Look".
(oem mars 1984)
Anecdote : il y a
prescription maintenant, on peut donc le révéler ici : l'amplificateur
linéaire "Electro-Elko" de 100 W utilisé par K.West à ses
débuts,
avait été prêté (temporairement) par des membres de Radio Solaris, la
radio du pays de Caux et ceci à l'insu du reste de l'équipe... Sans préjudice
toutefois pour la station cauchoise car ce matériel sans affectation venait d'être remplacé par un
nouvel ampli "Microset", une récente acquisition qui portait
la puissance de Radio Solaris à... 400
Watts ! Restons modestes...
La Commission Galabert a demandé le regroupement des stations
Radio Force 7 et Radio Cap de la Hève afin de n'occuper
qu'une seule fréquence et de leur permettre ainsi d'obtenir
l'autorisation d'une puissance d'émission de 500 watts. Un délai de
cinq mois est donné à ces deux stations pour se "marier", ou cesser
d'exister. Les deux stations sont assez semblables, tant par leurs
origines que par le format employé mais elles souhaitent chacune
conserver leur identité.
De chaque radio, un médiateur a été nommé pour étudier la situation
pour le moins inconfortable. Une émission commune a même été
diffusée avec les réactions d'auditeurs au téléphone. Radio Force 7 a été créée en juillet 1982 à l'initiative de
particuliers du Havre et de Sainte-adresse. C'est actuellement une
équipe de 40 personnes qui assure les émissions de 7.00 à 2.00 du
matin. RF7 se veut une vraie radio libre, radio locale
d'expression, de service. La radio locale diffuse aussi des
informations sur tout ce qui se passe au Havre, dans la région, en
France. Une large place est réservée à la chanson française et aussi
aux musiques modernes, new wave, rock, etc.
(à suivre mars 1984)
Le studio de Radio Cap de la Hève
et celui de Radio Force 7 avec l'ami Christian au micro
Le 11 mars 1983,
Radio Porte Océane, une station du Havre faite par des
journalistes professionnels et soutenue par des moyens financiers
importants et politiques, annonce l'arrêt des émissions pour le 16
du même mois ! Il ne s'agit pas de se conformer à une décision de la
Commission Galabert car la station a obtenu un avis favorable (avec
100 watts, certes !), mais plutôt de subir les conséquences du
résultat des élections municipales (au Havre, tout le monde sait que
la station est soutenue par le député RPR, lequel vient d'être battu
par le maire PC. Et ce dernier se refuse à accorder une subvention à
la station).
Les émissions de RPO cessèrent en fait le lendemain de
l'annonce, c'est-à-dire le 12 dans la matinée.
Pendant ce temps, Radio Cap de la Hève et Radio Force 7
ne sont pas restées inactives. La première inaugure de nouveaux
studios et la seconde un nouvel émetteur de 400 watts. Elles
réclament maintenant chacune une fréquence, puisqu'il y en a une de
libre maintenant, avec la disparition de RPO !
Enregistrements RCH et Force 7 à écouter sur la page
"Radios
disparues"
Juillet 1983
ROUEN
Source : OEM n°48 *
RADIO SERVICE NORMANDIE
Créer une
radio locale où l'on parle aux auditeurs ? C'est un pari qu'a tenu Alain
Resse, ancien directeur commercial, de faire sur Rouen, où il n'y
avait que des radios musicales, une station de service ouverte aux
auditeurs, une radio à thèmes, la "Radio qui respire la Santé".
RSN est quand même une radio où la musique conserve une grande
place, cela dans la partie "jour", de 7.00 à 20.00. Mais après
20.00, tout change, et les jeunes animateurs laissent le micro à
d'autres moins jeunes qui expriment l'amour d'un sujet, parmi
d'autres, tout au long de la partie "nuit", ce jusqu'à 2h du matin.
Parmi les sujets traités par RSN, on peut noter le lundi de 21.30 a
23.00 : Adoc, l'émission d'Alain (pionnier des radios libres sur
Rouen avec Radios Amigos) consacrée aux imports. Le jeudi de 17.00 à
18.00 : Art Lyrique. Le vendredi de 18.00 à 19.30 : La Nuit
Américaine, une émission sur le 7ème Art., Et c'est comme ça tous
les soirs... De quoi intéresser tout le monde, certes, mais RSN ne
se veut pas une radio accroche-tout, la station ne fait ainsi aucune
émission dédicaces (Enfin une!) Ici l'auditoire peut aller écouter
les autres stations mais il est fidélisé car il reviendra écouter
son émission, sur le sujet qui l'intéresse.
FICHE TECHNIQUE DE R.S.N.
- BF :
Console Redson, 3 TD Technics, 2 x 2 K7 Dual autoreverse, un
noise-gate.
- HF : Pilote-Synthé 20 W Microset, ampli 200 W Microset (comme
plusieurs RL, RSN a eu quelques problèmes au départ avec le matériel
de cette marque - cf les pages Solaris-Yvetot - ainsi qu'avec
le SAV de l'importateur). Pour l'antenne, c'est une dipôle simple.
Nota : Sur la volonté de RSN, il n'y a aucun casque (pourquoi ?), le
retour s'effectue par les enceintes. Par contre dans le studio, il y
a 10 téléphones, soient 10 lignes groupées !
Horaires : tous
les jours de 7h a 2h, sauf le mardi en 24h/24 et du vendredi 7h au
dimanche 2h. (programmes en direct)
Dérogation : avis
favorable si regroupement avec Radio Music (il ne semble pas que
cela soit possible actuellement).
Studios : 5, rue Dulong à Rouen, dans un appartement au 1er
étage. Téléphone 35.70.03.03 (10 lignes).
Avenir : Serein sans avoir la grosse tête. Bientôt la stéréo,
avec 500 W...
UNE
INITIATIVE INTéRESSANTE
90
personnes collaborent à Radio Service Normandie, 86 animateurs et 4
techniciens. Parmi les animateurs, il est intéressant de remarquer
la présence, le mercredi après-midi, de jeunes d'une dizaine
d'années qui animent une émission de 16h a 17h. Cette émission est
consacrée à la musique, notamment des années soixante, vue par les
jeunes de cet âge, et traitée sérieusement. Lorsqu'on demande à
Emmanuel et à son copain Sébastien (tous deux 10 ans), la raison
pour laquelle ils font de la radio, c'est simple : "Mon père fait
de la radio locale, je fais comme lui, j'ai déjà fait de la radio
sur Radio Bleue quand ils étaient venus à Rouen..."
F.
Billard
Sous
l'œil suspicieux de "Big Leon", une animatrice de RSN en action devant
sa console Redson PAM 802
Télé 7 Jours (supplément
Haute-Normandie) n° 1210 (6 au 12 août 1983)
RADIO VALLEE DE SEINE
Une radio libre de qualité professionnelle
L'article ci-dessus serait le 2è volet d'un dossier
consacré à RVS édité en
3 parties.
La partie 1 (pas retrouvée) aurait été publiée dans le supplément
Haute-Normandie de Télé 7 Jours
n° 1204
et la 3è
publiée ultérieurement, date ???
Curieux,
aucun fan de RVS (nombreux pourtant !)
ne semble avoir conservé ces
2 publications manquantes ?
Octobre 1983
VILLERS-ECALLES
> RADIO SEINE-MARITIME,
actuellement sur 99
MHz et bientôt en stéréo, comme son nom l'indique, a pour ambition
de couvrir le département.
(présomptueux, non ?)
Du lieu d'émission
dans la mairie de Villers-Ecalles
(près de Barentin), elle diffuse ses programmes 24h/24.
PETIT-COURONNE
> RADIO SOLEIL
doit (a dû) reprendre ses émissions dans le courant septembre 83.
Depuis le Centre Régional d'accueil des Cibistes situé à
Petit-Couronne près de Rouen, dans les locaux rénovés, les nouveaux
programmes seront conçus par une équipe entièrement différente de la
précédente et diffusés sur 91 MHz.
ROUEN
> RADIO VALLEE DE SEINE :
toujours du nouveau matériel sur la station "number 1" de l'agglomération
de Rouen, avec une nouvelle console encore plus performante et un
ordinateur pour le traitement de données comme par exemple les play-listes. Précisons que RVS est la première radio libre en France à
utiliser l'informatique avec console et imprimante. Interrogé sur
l'avenir de la station qui n'a obtenu aucun avis favorable de la
Commission des radios locales privées, Eric Hauville directeur de
RVS se montre serein et confiant en l'avenir. Il est vrai que RVS
est la seule station du département à avoir conservé la qualité de
programmation qu'elle s'était fixée au départ.
(sic !)
> RADIO R : le projet Radio R, station locale / régionale
pour les responsables d'entreprises envisagé par les Editions du
Petit Normand, et qui a obtenu un avis favorable avec la condition
de se regrouper avec la station FMR, eh bien, ce projet n'aurait pas
de suite ! Il faut en parler au conditionnel, les radios nous
réservent souvent des surprises. Une chose est sûre, Guy Pessiot
éditeur et promoteur du projet ne semble pas avoir en ce moment la
possibilité de s'en occuper, en raison d'un manque de temps. Il
travaille à la préparation de plusieurs ouvrages dont l'un sur la
pêche et les pêcheurs de la Seine.