Les photos suivantes sont extraites de la video* "Le Studio Pierre & Marie Curie"
Virginie
Olivier notre "flashman"
( lecteur d'infos )
Vu au travers de la
vitre (côté technique), Olivier en pleine concentration.
Il lit son bulletin
de nouvelles en direct.
Parvenu à la fin de son papier, c'est le signe convenu pour le collègue DJ qui enchaîne
En face du micro, la fille
avec une tresse,
c'est
Annie*
durant la session de l'après-midi.
En plus de son travail
d'animatrice,
Annie tient le rôle de secrétaire et s'occupe des
rudes tâches administratives de l'Association Solaris.
L'allée et
venue continuelle, les bruits et la musique ambiante qui régnaient
dans les locaux exigus de la station ne perturbaient aucunement Annie qui restait, semble-t-il, très "zen" au milieu de cette
agitation...
Enfin c'est ce que, moi, j'avais perçu chaque semaine
en débarquant à la station,
dont je garde le souvenir. (jc)
* Dénommée comme "Annie n°2" (1985-1987) dans
notre tableau, cf p. 27
Après
Annie, Laurent prend le relais
Tiens donc, encore une pub 'Mobidus' à lire ?
Allons-y
!
Laurent
La "pause sur images" permet cette rare photo de
William
Rod : "Mais, on
entend rien là-d'dans, c'est normal ?..."
1985 - mai 1986 : un p'tit qui ira loin,
" Il s'appelle
Bruno...
"
...
mais la suite n'a pas de rapport avec
la
chanson de Pierre Perret !
Pierre et Bruno
dans les bureaux de la station
à l'occasion d'une réunion mensuelle de DJs de Radio Solaris
ARRêT
"SUR IMAGE"... AVEC BRUNO
Bruno Gilbert est
l'un des rares DJs de l'équipe de Radio Solaris
qui a continué dans le métier
de la radio. Il a débuté sa
carrière chez nous et toujours
passionné par l'animation,
il a rejoint diverses stations FM
normandes avant de "monter" à
Paris exercer son métier
d'animateur dans les radios du
Groupe NRJ, notamment Chérie FM et Radio Nostalgie
Bruno
Animation d'un spectacle extérieur
Extrait
du livre "L'histoire d'une Radio..." :
" (...) Thomas
(à gauche sur la photo ci-dessous)
est secondé au cours de ces tournées du Podium Solaris par
Bruno, un jeune animateur fraîchement issu d’une école d’animation, venu faire ses premières armes en Normandie. Son truc, c’est d’imiter l’académicien Alain Decaux à la façon de Guy Montagné,
larges gestes de bras compris. Le sketch loufoque de Napoléon déguisé en pieuvre tentant de s’échapper de Sainte-Hélène est encore en mémoire :
“Ne tirez pas, je suis une pieuvre !” phrase culte devenue célèbre.
Avec Thomas, il co-anime l’émission humoristique
“Dents blanches,
haleine fraîche” restée dans les
annales qui passe en début d'après-midi.
Les fous rires communicatifs de Bruno sont renommés. Un simple croisement de regards à travers la vitre du studio
suffit à déclencher le rire jusqu’aux larmes, de part et d’autre. Difficile d’enchaîner
l'annonce suivante en pleine sérénité dans cet état !
La joie, la folie et le
délire règnent en permanence à la station durant ces jours. Aujourd’hui encore,
les rencontres souvent le fruit du hasard, au détour de manifestations commerciales
avec Bruno, ne passent pas inaperçues ! Dès que nos regards se croisent, la
machine à éclats de rire se met en marche et aussitôt les souvenirs de l'époque Solaris
réapparaissent. Le simple fait de prononcer les noms absurdes de
groupes de l’époque (Blancmange, Bronski Beat...) provoque toujours
l'hilarité et nous remémore ces joyeux instants de radio.
Après
avoir quitté (brutalement) Solaris, et “goûté” à d’autres ondes
voisines et concurrentes, Bruno a rejoint le Groupe NRJ à Paris, et est
entendu aujourd’hui sur Nostalgie. C’est le seul qui a vraiment
suivi sa voie. Mais je sais qu’il n’a pas oublié notre époque dorée et
nos grandes parties de rigolades. (...)".
(jcd - estrait du livre "Une radio libre en pays de Caux")
Le 1er décembre 2005, nous avions reçu ce message de Bruno
(extrait de notre BLOG)
(...) Après mon départ en 1986, je ne savais pas ce qui s'était passé
en détail à Solaris et ce qui en provoqua le déclin si rapide...
et la démotivation de quasiment toute l'équipe... J'avais des
échos par mon ami de toujours, Philippe Thomas, mais j'étais sur
Dieppe FM et pensais déjà à évoluer au niveau national. Merci
Jean-Claude de toutes ces précisions ! J'ai participé au démontage du pylône rue des Victoires :
J'étais alors sur "Radio Service" et j'étais avec Patrice
Toussaint, technicien hors pair de cette station rouennaise,
pour l'assister lors de ce démontage "casse-gueule" au début 89
! Une fois l'opération terminée, il fallait tout remonter sur le
château d'eau d'Ancretiéville St-Victor, près de Yerville ! Je
me vois encore aller chercher les clés du dit château d'eau à la
Mairie de Yerville pour y retrouver Patrice et quelques
animateurs de Radio Service Rouen afin d'installer émetteur et
dipôles en pleine campagne ! C'est à ma demande que les dipôles
furent orientés sur St-Valery-en-Caux, où j'habitais à l'époque
afin de recevoir plein pot Radio Service où j'animais le 21h-1h
du matin pour les "disques à la demande"!! Je captais un max la
radio sur les 99 FM de l'ex-Solaris !... et avec une stéréo
d'enfer! Je pourrais raconter un paquet d'anecdotes sur ce
démontage-remontage plus que folklorique avec cet émetteur
capricieux qui n'a jamais voulu marcher !! Il a fallu démonter 1
kW de Radio Service sur le site de Canteleu en plein après-midi
pour le remonter une heure plus tard à Ancretiéville St-Victor.
Il m'arrive d'aller m'y perdre de temps en temps et de m'arrêter
au pied de ce château d'eau que j'ai escaladé un paquet de
fois... jusqu'à mon arrivée sur RVS fin août 89... mais c'est
une autre histoire !! (...)
Dimanche 26
octobre 2014,
Frédéric
Marc refait la Radio
sur Radio Fugue :
interview de Bruno
(58')
avec le concours de Philippe
Thomas
#michel Un autre DJ de Solaris nous laisse également un tas de souvenirs, même s'il n'a jamais été présent physiquement
à Yvetot dans
les studios de la station :
Michel Montchaussée
Souvenez-vous, chaque semaine,
Michel
(1982-1987) proposait “Night flight to Venus”, une heure enregistrée sur cassette depuis son domicile de la région parisienne. Michel n'était venu qu’une seule fois en Normandie, voir les studios d'où partaient ses émissions qu'il réalisera bénévolement pendant plusieurs années. Il dispose
(toujours) chez lui d'un studio quasi professionnel (voir chapitre "Les Studios") lui permettant de truffer ses enregistrements d'échos ou d'effets sonores extravagants. Son émission
prendra le nom de "Flipper" après quelques mois.
(extrait de l'histoire de RS)
SOUVENIRS, SOUVENIRS...
Ré-écoutez Michel dans 3
de ses
émissions de "Night Flight To Venus" >
ici
(puis descendre à oct. 1982)
HIT HIT
HIT HOURRA ... La passion de la
radio ne l'a jamais abandonné car Michel
est bien de retour sur la bande FM !
Retrouvez-le grâce à la liste des radios FM (adresses internet et heures de
diffusion) sur la page >
Michel
30 ans après, voici
les questions
que nous avions
toujours envie de poser à
Michel
...
- Michel, à moins de venir de temps en temps en Normandie, je suppose
que tu n'as jamais pu écouter Radio Solaris en "direct" ?
MM :
Je n'ai jamais écouté les programmes en direct mais je
suis venu une fois avec des amis dans la région et j'avais pris un
petit transistor pour écouter la nuit à l'hôtel où je résidais.
- Trouvais-tu frustrant de "travailler" pour une station que tu ne
pouvais capter chez toi ?
MM : Cela ne m'a pas frustré plus que ça car il y avait
entre autre, le courrier qui m'était adressé et j'ai toujours pensé
qu'en matière de radio, il faut surtout penser aux auditeurs.
-
As-tu eu l'occasion d'écouter ce que nous faisions à Yvetot de notre
côté ?
MM : J'ai pu écouter, par cassettes interposées des bouts de
programmes de Radio Solaris et je l'ai encore fait récemment sur le
2ème site.
(ndw :
http://radiosolaris.99.free.fr )
Encore toutes mes félicitations pour le temps
que tu consacres à ces sites.
-
Sinon est-ce que tu enregistrais aussi des programmes pour d'autres
stations ?
MM : Non je n'ai pas enregistré pour d'autres stations car il
m'aurait été difficile, à l'époque, de trouver du temps pour
enregistrer une autre émission. Par contre avant d'enregistrer pour
Solaris j'avais fait des enregistrements pour une université à
l'étranger qui avait quelques difficultés à trouver certains
disques.
- Après toutes ces années (plus de vingt ans maintenant), aucune
radio n'est venue nous remplacer sur le pays de Caux, mis à part les
réseaux nationaux et les petites stations locales très discrètes sur Fécamp
ou Barentin. Désormais, c'est le désert hertzien chez nous. N'est-ce pas désolant ?
MM : Concernant le vide radiophonique sur le pays de Caux, c'est
un peu partout la même chose si on enlève les grands réseaux. Je me
déplace pas mal en ce moment et c'est un constat un peu général.
Ceci étant, et par amitié, si un projet revenait dans votre région
je serais disposé à regarder comment contribuer.
- Dont acte, s'il reste encore des Cauchois intéressés par la radio
!
(entretien réalisé le 27.04.2010)
D'autres DJs de
Solaris
et les photos qui vont avec...
Le
22/11/2004, nous avions reçu un courrier de FREDERIC MONTREUIL (Seine-Maritime)
Bonjour et bravo pour ce site consacré à Solaris. J'ai connu cette radio durant ses trois dernières années d'existence en tant qu'animateur et ce fut l'occasion de connaître des gens formidables comme Pierre (qui m'a formé), Daniel (technicien hors pair), Maryline, Pascal, Olivier (avec qui je suis toujours en contact), Veronique, Dominique, William, Annie et pardon à ceux que j'oublie... Enfin bref, une super expérience qui fait qu'aujourd'hui encore, chaque samedi après-midi, je me retrouve derrière le micro d'une radio cauchoise ; et si Solaris renaissait de ses cendres, bien sûr que je suis partant à 200%. Frédéric
Fred
(1985-1988) a fait ses premières armes d'animateur sur
Solaris. Le voici plus tard dans les studios d'Horizon FM, une
autre radio locale à Villers-Ecalles, un petit village situé
près de Barentin entre Yvetot et Rouen
Frédéric Montreuil
Jean-Claude
durant l'enregistrement des "Chansons d'hier"
diffusées le dimanche matin.
L'art de mixer les 78 tours des
années 30-40 avec des jingles de 1985...
Bel anachronisme !
Radio Solaris était la seule station à s'autoriser cela.
Par ailleurs dans un autre registre musical, JC était le "marathonien" du samedi soir
: de
20 h 00 jusqu'à 1 ou 2 h du matin,
variétés non-stop !
Quand on aime...
nb : sauf erreur Phil Collins
(?) et son album posé à gauche ne font pas partie de la play-liste de Chansons d'Hier.
Enfin pas encore en 1985...
"Non, pas celui-là..."
DES MANIPULATIONS DE DERNIERE MINUTE
POUR LES "CHANSONS D'HIER"
Voici l'ultime recommandation de Pierre (chef des programmes) pour
utiliser le studio
2, en
ce qui concerne la préparation de l'émission du dimanche matin
"Chansons d'hier"
(8.00 à 9.00 juste avant les dédicaces). "Chansons d'hier" comme son
nom l'indique, est destinée aux nombreux auditeurs-seniors qui écoutent notre
station.
L'émission était enregistrée le jeudi soir sur un magnétophone (4
pistes), donc incompatible avec les Revox (2 pistes) en service à la station.
Une duplication de bandes était donc nécessaire pour pouvoir
diffuser l'émission sans risque de diaphonie (une lecture de sons mélangés entre
plusieurs pistes) sur
l'antenne, ce qui aurait été du plus mauvais effet ! (cf page 33 des 'Studios' pour
l'agencement)
:
< TRADUCTION : "Tu mets ta bande de "Chansons d'hier" sur
le Tascam. Tu n'oublies pas d'allumer la table Redson. Tu regardes sur
le Tascam les pistes qui sont concernées (normalement ce sont les 1 et
3) et tu relèves les "potars" correspondants sur la table. Tu regardes
la table de mixage noire et tu mets sur la position "Tasc" le 3è potar,
ensuite tu enregistres sur le Revox en 3
1/4."
Voilà, comprenne qui peut. Toujours est-il que cela marchait... à
condition évidemment qu'il y eût quelqu'un de présent dans le studio le dimanche matin à 8
heures tapantes, pour démarrer
(manuellement*)
cette fameuse bande !
(jc)
(* hélas pas d'informatique à l'époque pour gérer tout ça !!!)
Le
samedi 4 avril 1987, vers
minuit, à quatre pattes sous
la console du studio 1...
"Pour anecdote, voici
le genre de correspondance que nous entretenions entre nous à la
station. Nos horaires différents ne nous permettaient pas de nous
rencontrer "de visu" et des consignes laissées en évidence à
proximité du micro, nous aidaient à
garder un semblant de contact.
Voici par exemple le mot laissé par Pierre à mon intention que je
découvrais à 20 h 00, lors de mon arrivée au studio désert le samedi soir. C'étaient
les instructions nécessaires (comprenne qui pourra) pour pouvoir transférer mon
émission du dimanche matin "Chansons
d'Hier" (comme expliqué plus haut) enregistrée chez moi sur mon magnéto
4 pistes
incompatible forcément avec le matériel "2 pistes" de la radio).
Comme le magnétophone Revox du studio 2
était absent, momentanément réquisitionné pour différentes manifs
extérieures, je devais effectuer ma duplication avec le matériel du
studio principal, faire les branchements convenus sous la console en
évitant d'interférer ou d'interrompre accidentellement le programme antenne en direct qui
continuait et que je réalisais simultanément !
Attention alors aux
fausses manœuvres, ne rien débrancher pendant le "direct", et
surtout que la copie qui "tournait" en arrière plan ne passe pas
sur l'antenne... enfin pas tout de
suite !
Ah ! Les joies inoubliables de la radio...
Chers
souvenirs de radio !"
JC
NB : pour plus de clarté, j'ai réécris à droite le mot de Pierre. Il
est doué en dessin mais il écrit comme il parle
;-))
<
Tout est déjà branché,
incroyable !
Cher
Jean-Claude
Comme tu as (ou tu vas) le constater, dans le studio B, il n'y a ni
Revox, ni Tascam (l'un sert pour enregistrer l'émission à Doudeville
et l'autre pour Jean-François (?). Aussi pour enregistrer ton
émission sur la bande de Frédérique (117),
je t'ai branché le Revox 2 (droite) sur celui de gauche.
Revox gauche ---->émetteurrécepteur Revox droit ---->récepteurémetteur
< (dessin)Ta bande 117, tu la mets là
et tu
enregistres, hop !
................................................................................................ PS :
N'oublie pas de rebrancher le Revox gauche avec
le fil qui
pendouille sur ( OUTPUT ) pour demain.
re-PS :
(c'est normal, c'est leur congrès à Lille
ce week-end !)Pierre est d'une simplicité ! J'ai monté le gain de la TD 2 car le
"Coup de soleil" commence très doux. Il vaut mieux le remettre au
niveau normal après "U2". C'est tout.
Rod
En
même temps,
vous noterez le re-PS. C'est Rod à son tour qui profite de la place
libre au bas du papier pour rajouter un commentaire personnel lors
de son passage à l'antenne en fin d'après-midi, avant mon arrivée.
Il fait allusion au congrès d'un parti politique
(en vogue à l'époque ?)
qui monopolise l'actualité ce week-end-là !