LES STUDIOS DE RADIO SOLARIS (1ère partie)                             31

Radio SolarisLes Studios de Radio Solaris  
(1ère partie)

                                                             5  Pages "Les Studios de Radio Solaris"     >              31           32           33           34           35


 

                                           Vue aérienne du centre-ville d'Yvetot pour situer les différents studios...   (photo Google) 

.La flèche violette. indique la direction théorique des ondes de Radio Solaris. Les dipôles d'antenne étaient orientés plein nord-ouest, censés privilégier la zone entre Fécamp et Goderville. Néanmoins, la propagation plus ou moins omnidirectionnelle des ondes couvrait confortablement la plus grande partie du plateau de Caux, sauf dans le creux des vallées encaissées, quelques régions en bordure de Seine ou celles nichées au pied des falaises (Yport, Fécamp, Veulettes, Saint-Valéry...)


                                                         Les LIEUX YVETOTAIS stratégiques...
                                                                             

1 - le premier studio, 3 rue Guy de Maupassant dans le sous-sol d'un commerce pendant huit semaines (du 16.11.81 au 17.01.82)

2 - le 2e studio
20 rue des Victoires dans un appartement F2 (du 18.01.82 au 14.06.84) avec l'emplacement de l'émetteur et du pylône
      d'émission (démonté en janvier 1989)

3 - la troisième adresse des studios,
6 rue Pierre et Marie Curie (du 15.06.84 au 30.04.88)

4 - la dernière domiciliation, 13 rue du Calvaire, utilisée peu de temps en mai/juin 1988 avec l'appellation "Pulsion FM"

5 - pour info : emplacement de la gendarmerie d'Yvetot, rue Edmond Labbé dont les radio-communications étaient perturbées d'
août à
      octobre 1984 (fréquences trop proches) par l'
émetteur de Solaris, relégué à 88,6 MHz en respect du cahier des charges ordonné
      par TDF et la Haute Autorité - futur CSA.

    
 



Pour l'anecdote, l'onde de Solaris était perçue au sud jusqu'à Brionne et Bernay ; à l'est jusqu'à La Feuillie (sur la RN30), Argueil et au-delà de Neufchâtel (aucune réception en centre-ville par contre) ; au nord, à Eastbourne, Hastings (côte sud de l'Angleterre) selon les conditions de propagation ; à l'ouest aux abords de Caen et sur la côte est du Cotentin. La qualité de la réception variait en fonction du relief.
Ces performances dues à "l'hyper puissance" tant reprochée à notre émetteur, ne peuvent théoriquement plus se reproduire aujourd'hui avec les réseaux FM actuels (exceptées les radios publiques), le CSA (l'ARCOM) veille !

A ce propos, jetez donc un coup d'œil à notre dossier >  Solaris, un émetteur trop puissant   ;-))

Le premier studio au 3 rue Guy de Maupassant
utilisé du lundi 16 novembre 1981 au dimanche 17 janvier 1982







<  Le magasin d'électro-ménager en
     nov 1981, premier lieu des
     émissions de Radio Solaris était
     situé au 3 Rue Guy de Maupassant



(reconstitué d'après une photo de Florent Billard)

                                        
Le lieu d'émission de la nouvelle radio a été choisi. Ce sera Yvetot. Le studio sera provisoirement installé dans la réserve (au sous-sol) d'un magasin d'électroménager dans le centre-ville d'Yvetot, rue Guy de Maupassant.

Christophe Gubri propriétaire du magasin, un pionnier de la Citizen Band dans la région, envisageait la création d'une station de radio locale sur la ville d'Yvetot. De sa rencontre avec Daniel Lefebvre président de France Radio Club qui nourrissait un projet identique, sont nées l'Association Solaris et en même temps la station de radio dont les premiers balbutiements furent émis depuis la réserve de ce magasin yvetotais.

La toute première antenne surplombe
la rue Guy de Maupassant 

(2 dipôles pour débuter !)

placée entre ses deux consœurs : 
antennes TV et cibi





La photo mystère :
comment était fixée l'antenne ?
Plantée sauvagement à travers
les tuiles à même le toit ???










ph. Florent Billard                 

       









<  Notre premier studio : les deux premiers mois
     d'existence de la station (16.11.1981 au
     17.01.1982) se sont déroulés dans la réserve
     au sous-sol du magasin de Christophe, en
     compagnie du stock d'appareils
     électro-ménagers










    

     
© radiosolaris.free.fr


Voici un croquis du premier studio dans la cave en y insérant les photos
du matériel identifié (marques et références)
Croquis et commentaires de Rod

 

l 1 et 2 : platines tourne-disques Akai AP-D33
      Les capots ont été effacés pour le dessin mais ils étaient bien présents et ouverts en permanence dans ce studio, ce qui
      était peu pratique pour manipuler les platines cassettes situées derrière !

l 3 : table de mixage BST MM45A
      Avec ses 2 entrées micro (gauche et droite, mais à cette date, nous émettons en mono), 2 entrées platines disques,
      2 entrées ligne (lecteurs de cassettes). Il n'aurait pas fallu moins !

l 4 : microphone BST CD-19 à pile (ne pas oublier d'ouvrir l'interrupteur avant de parler !). La station devait en posséder
      deux car certaines émissions étaient co-animées en duo.

l 5 : casque audio AKG K 141

l 6 : platine cassettes Akai CS-M3
     
Seul lecteur de cassettes présent en permanence dans le studio au départ, et permettant la lecture des jingles.

l 7 : platine cassettes Technics M260
     
Elle appartenait probablement à Laurent, qui l'apportait lorsqu'il venait à la station les samedis et dimanches
      (à confirmer).

l 8 : platine cassettes Alpage FL-5100
    
Celle-ci appartenait à Rod, qui l'apportait le vendredi, ce qui lui permettait de passer ses nombreux titres musicaux
     enregistrés sur cassettes, ainsi que des jingles !

l 9 : enceinte JBL Decade 36
      Seul retour permettant de vérifier la qualité du signal audio sortant de l'émetteur. En l'absence d'amplificateur,
      on suppose que cette unique enceinte était branchée directement sur la sortie HP du transistor (cf 10 ci-dessous).

l 10 : radio 4 bandes (OL-OM-OC-FM) Radiola 90 AL 590, calée sur 101 MHz !
    

Tout le matériel est disposé sur une planche (une porte ?) posée sur 2 tréteaux. Cette planche est recouverte de deux morceaux de moquettes de coloris différents, du meilleur effet.

NB : Il convient de préciser que ce matériel mis à la disposition de l'association Solaris était la propriété de Christophe Gubri (excepté le matériel d'émission)

 

MERCI à Pascal * pour les photos suivantes :

A proximité de la "régie technique" (à quelques centimètres !) et surtout trop proches du micro (!) voici les deux boîtes magiques, l'émetteur d'origine italienne Elecktro-Elco calé sur 101 MHz (utilisé seul, il délivre une puissance de 20 watts) et dessous, l'amplificateur linéaire qui "booste" la puissance à 100 W pour une portée de 40 kilomètres, voire plus !


      

* Pascal est un ancien d'EuroWeekend-Radio.
( cf au chapitre EWR )

 

Le premier émetteur de Radio Solaris :

 













Plus de détails sur l'Elecktro-Elco :
http://radiosolaris.free.fr/radio-solaris05.htm

 

Novembre 1981, le maître des lieux, Christophe procède aux derniers préparatifs d'installation du
tout premier studio de Radio Solaris.

Les dernières fiches RCA/Cinch des platines disques
et cassettes sont connectées à la table de mélange,
les niveaux sont ajustés et le premier
33 tours est posé sur une des platines.

Go, et c'est parti !

ça y est, la radio FM débarque enfin à Yvetot !




Notons que ce premier matériel (sauf l'émetteur évidemment) appartient à Christophe. Il l'a prêté à l'Association Solaris (de même que son local) en attendant que la station ait les moyens financiers d'acquérir son propre matériel

Christophe et Rod


A droite sur cette photo, on entrevoit avec ses poignées blanches, l'émetteur dont le ronronnement est bien perçu à chaque ouverture du micro

Ces photos ont été prises vraisemblablement un samedi, sûrement le 21 novembre 1981 ! (la première émission officielle ayant eu lieu au début de la semaine, le lundi 16.11.1981).

De g. à dr. sur la photo, Jacques (notre Jacques n°1 dans la liste d'animateurs) un havrais disponible exclusivement le samedi (ce qui confirme la date) accompagné de Rod, Laurent, Pierre, fidèles au poste chaque samedi et dimanche. Eux viennent de Rouen

Une vue amusante, avec le trio reconstitué, on croit revivre un grand moment de radio clandestine, quelques mois auparavant avec EuroWeekend Radio !

Sauf qu'avec Radio Solaris, le rapport de puissance est passé de 1 à 100...

Quant au nombre d'auditeurs, espérons qu'ils représentent ici un nombre beaucoup plus
conséquent !!






 


 





















Prochain disque : les Pretenders !

Ces photos montrent qu'au début, la radio a gardé les cellules Akai PC-90 et leurs pointes RS-90 jaunes fournies avec les platines TD Akai AP-D33.
En 1982 des essais seront effectués avec des cellules Ortofon
(cf la vidéo 8 "Studio Rue des Victoires" du 20/09/1982) trop fragiles, avant d'être elles-mêmes définitivement remplacées par de robustes Shure SC35 mieux adaptées à l'usage intensif d'une station de radio : calages des disques - retours arrière, etc   (Rod)

BST MM45a

La petite table de mixage BST est entourée par
les deux platines disques AKAI-TD-AP-D33...
à courroies !

Aïe, aïe... rappelez-vous les démarrages d'enfer !

                           >>



                  








 







 


Une technique surannée pour pallier les soucis du pleurage
...

Pour résoudre l'épineux problème des démarrages instantanés ratés, connaissez-vous la "Technique du feutre"

Les platines disques équipées de courroies ne facilitaient pas le démarrage instantané indispensable à la radio. Il fallait accompagner le plateau d'un geste de la main, ni trop ferme, ni trop mou afin qu'il atteigne vite sa vitesse de rotation (45 ou 33 tours/mn). Ce qui nécessitait une certaine habileté ! 
Pour s'affranchir du risque de pleurage au départ, un cercle de tissu de feutre recouvrait le plateau. Il suffisait de le bloquer en pinçant délicatement le bord avec le pouce et l'index, le disque étant posé dessus, correctement calé (cellule positionnée quelques centimètres [un 1/4 de tour pour les 45 tours et un tiers pour les 33]* juste avant la première note sonore). Pendant que dessous le plateau tournait à sa bonne vitesse, le DJ devait relâcher le feutre pile poil sitôt son speech terminé.
L'astuce était de trouver un feutre qui glisse aisément en dessous et ne freine en aucun cas le plateau, sinon le résultat aurait été pire au démarrage !!

C'était comme ça la radio ! Souvenirs, souvenirs...





















Euh, on les écoute quand ces Pretenders ?

* Pour les 78 tours de "Chansons d'Hier", il fallait reculer d'au moins 2 tours entiers. De la haute voltige !!!



Pierre en pleine méditation devant la pochette de Japanese Boy, grand classique des années 80s !


Pour l'anecdote, Aneka l'interprète de ce titre impérissable "Japanese Boy" n'était pas plus niponne que nous. C'était Mary Sandeman, une chanteuse d'origine... écossaise !

Pas trop de trois pour assurer les premiers
shows !!!

A noter l'absence de déco sur les murs encore bruts de la cave, pas de posters ni d'auto-collants de stations concurrentes, etc.

Comparez l'évolution du décor avec la video de Paul Dom filmée quelques jours plus tard en décembre 81 à visionner ici :

http://radiosolaris.99.free.fr/radio-solaris-99-page2.htm  (prendre la video "Paul Dom on the Rocks")


Paul Dom, inoubliable !

Hey, et si on essayait un jingle ?

La toute première émission de Rod a lieu le vendredi 20 novembre 1981




A gauche sur cette vue, l'œil averti remarquera quelques reliefs festifs alcoolisés de "l'inauguration" du lundi 16, jour d'inauguration qui ne semblent pas avoir été entamés ! (à la disposition des DJs. à consommer avec modération, évidemment et de préférence ...
en dehors des émissions !)

A raison de quelques heures chaque jour, (après-midi et soirée) les premières émissions de Radio Solaris sont diffusées depuis cette cave obscure, parmi les cartons constituant le stock de marchandises du magasin - pas visibles sur les photos car ils sont empilés derrière nos amis, sur la gauche du photographe



 



























photos ci-dessus  Pascal Dumenil

Pour Florent comme pour les autres animateurs, les premières secondes de "radio libre" passées devant le micro représentent sûrement celles que l'on n'oubliera pas de sitôt.






Oups, ça y est, le micro est ouvert !






Mais d'où provient "ce micro" sur cette photo
et la suivante, que nous n'avons pas
vu ailleurs ?
 




"Alors, c'était comment ?"









 

Quelques affichettes et un poster sur les murs
de ce studio improvisé ne font pas de mal !

 

 















photos Florent Billard







 

 

                24.10.2012 - Ces premières photos ci-dessus ont inspiré notre ami Rod :


Hello,

Que de souvenirs cela réveille ce studio, ou plutôt cette cave !

Je tremblais tellement (de peur ?) au début de mon premier show, au point que je n'arrivais pas à insérer la cassette dans la platine. Je crois que c'est Daniel (Daniel Verdière - ndlr) qui m'y a aidé !

Je me souviens aussi d'un réveillon (1981), était-ce Noël ou la Saint-Sylvestre ? Nous étions transis de froid, il fallait sortir sur la place des Belges pour aller... aux pissotières publiques ! Heureusement, Christophe qui réveillonnait ailleurs, nous avait laissé l'usage de son appartement pour nous réchauffer. Je me souviens que Paul Dom était de la partie, et qu'il zappait d'une chaîne TV à l'autre, ce qui ne donnait pas grand chose, puisqu'il n'y en avait que trois à l'époque !

Rod

ps : espérons que le nombre d'auditeurs de Solaris (à Yvetot) à l'occasion de ce réveillon excédait celui des téléspectateurs devant leurs sacro-saintes télés ! Mais nous, tout était en "direct" et non enregistré trois mois à l'avance !


JC > Merci Rod pour ces souvenirs. La peur ou appelons-ça le trac, je crois que tout le monde y a eu
droit. Personnellement, j'avais "la boule au ventre" à chaque début d'émission sur Rolaris, au moment d'ouvrir le micro ! Les premières paroles prononcées clairement et distinctement - sans bafouiller - étaient déterminantes pour la suite et la sérénité de l'émission !
En ces premiers jours, j'avais même décrété ne jamais prendre la parole,  ne passer que des disques "non stop", et rester définitivement muet derrière le micro éteint. Qui sait si cela n'aurait pas été préférable finalement !!!
Mais Daniel, notre vice-président (à l'époque) m'en avait dissuadé, vu qu'il n'y avait déjà pas foule de volontaires pour affronter le micro en ces premières heures d'existence de Radio Solaris !  (jc)



La belle époque : une planche, deux tréteaux... Il en fallait peu pour être heureux !


victoires

Après ces deux mois "underground", un déménagement éclair (matériel, émetteur et antenne émettrice) dans la matinée du 18.01.1982 permet à la station de libérer la cave de Christophe et d'émerger au grand air. Oh, pas très loin... à quelques dizaines de mètres de là, au premier étage d'un appartement F2 du centre ville, au 20 rue des Victoires à Yvetot

Le deuxième local 20 rue des Victoires

  Un appartement en plein centre d'Yvetot
   accueille notre station du lundi 18 janvier 1982
   au vendredi 15 juin 1984


 
   <   c'est la fenêtre sans rideau du 1er étage, juste au-dessus du disquaire -
           Rue des Victoires à Yvetot






       Les cheminées...




En attendant la pose du futur pylône (sur la cheminée 2), l'antenne et ses deux dipôles sont fixés, dans la matinée du 18 janvier 1982, provisoirement le long de la
cheminée 1, la "plus grosse",
celle côté rue Joachim du Bellay

De nos jours, vue de l'Allée Eugène Delacroix




< La fenêtre
(au cercle rouge) du 1er étage est le studio. Le vasistas est la "salle
de l'émetteur"
(les WC de l'appartement en fait !). Depuis cette petite fenêtre,
sortait le feeder (câble d'alimentation) qui grimpait le long du mur pour
atteindre le pylône et les antennes sur le toit de l'immeuble (hauteur : 35 mètres).

L'entrée de l'immeuble  >

(il n'y avait pas d'interphone

à notre époque)




photos Florent Billard

Arrivée dans les nouveaux locaux
le 18.01.1982 rue des Victoires :


Vue prise de l'entrée du studio face à la discothèque dans la pièce voisine donnant sur la rue des Victoires.

Un des premiers magnétophones Revox "d'occase" vient d'arriver. Les "tripes à l'air" semble-t-il, le capot est déjà retiré pour sa révision de maintenance.

 

Note rectificative de Rod :
"Je reconnais que le carton Revox bien mis en évidence, incite à attribuer cette marque au magnétophone posé sur le bureau. En fait, au vu de la forme spécifique de la structure métallique, je crois bien qu'il s'agit de mon magnéto Teac-A3300-SX que j'avais prêté à la radio, probablement fin 1982".

















               TEAC-A3300-SX


 



 

La vue prise en sens inverse (désolé, pas beaucoup de lumière !) avec le studio au fond dont on aperçoit la perche de micro.

Bon, il va falloir songer à ranger !



photos Pierre Dumenil

Demi-tour côté discothèque : les 45 tours rangés au-dessus et les albums en dessous

Au mur, la liste des nouveautés récemment acquises (avec les deniers des animateurs, évidemment !)

On aperçoit le coin du studio de production
destiné aux enregistrements des pubs ou des émissions à enregistrer prévues pour une diffusion ultérieure. Ce second studio a été agencé bien plus tard, vers 1983 sauf erreur. Il est devenu nécessaire lorsque les heures d'émission s'étendant au reste de la journée bloquaient l'utilisation du studio 1 affecté exclusivement au direct.


photo Stéphane Duclos

Vue plongeante sur nos précieux 45 tours. Que sont-ils devenus après la fin de la radio ?

Ceux qui les ont mis à la benne en 1988, avaient-ils conscience de la valeur de ces trésors, même s'ils étaient un peu usés ?




ph. Florent Billard

Souvenirs, souvenirs !
Diane Tell, Kim Wilde, Anita Meyer, Mungo Jerry... Quelques pépites ont été miraculeusement sauvegardées... pour prendre cette photo !





 

Le studio de diffusion avec sa nouvelle
console fabriquée sur place. (Novopan + clous et moquette collée). Pendant la confection de ce chef d'œuvre d'ébénisterie, les émissions étaient réalisées depuis la seconde pièce de l'appartement. Les bruits de marteau et de scie égoïne devaient rester discrets ou attendre la fermeture du micro.

Travaux de menuiserie














       
Rod étrenne la nouvelle table de mixage >

rod studio victoires 2

















 

Petite table de mixage BST
















La petite table de mixage BST a laissé
 
sa place à une imposante Redson Pam 802









ph. Florent Billard



Plan des studios
20 rue des Victoires

Disposition finale des studios au 15 juin 1984
 

plan du studio rue des victoires 
                                                                                                                                                                                                                           plan jcd - (c) radiosolaris.free.fr
 



Vue générale du studio 1 avec Martial aux commandes

Disposition définitive dans ce studio, l'animateur tourne désormais le dos à la fenêtre. Le gain de place est évident et permet
à 2 ou 3 invités de s'asseoir en face du DJ.

Une vue des Technics SL 1200, juste à droite du DJ et au mur, le tableau des cassettes d'indicatifs d'émissions


         


 

Le passage à la stéréo exige un second mélangeur Redson (monté en série réservé aux platines disques et aux lecteurs de cassettes) rajouté.

A noter sur cette vue, la très belle collection au mur de jingles et messages promos sur cassettes.


 François sur la photo >


ph. Rod Elby






L'un des jingles "personnalisé" au nom du DJ
sur une cassette



 

Le studio rue des Victoires


François au piano, en direct "live" dans le studio 1 Victoires        (photos Rod Elby)


 



 Au plus près du micro dans le studio 1 Victoires   





Vue sur les deux tables Redson Pam 802 couplées  





DJ Jean-Luc        (photo Daniel Lefebvre)















Le Revox B77





La bande n° 10 calée, prête à partir. Notez en haut le timer pour programmer
les démarrages matinaux automatiques dès 6 h 00
(à + ou - 1 mn près !)
 




DJ Pierre





L'encombrante perche de micro a été remplacée par des flexibles        (photos Daniel Lefebvre)


 

MERCI à Laurent pour les photos
suivantes :

 

Les 2 tables de mixage Redson PAM 802
couplées                                                 >


Pour émettre en stéréo, les entrées (platines disques et lecteurs de K7) étaient associées
(G + D) avec des petites cales de bois.

En sortie, les 2 câbles gauche et droit partaient vers l'émetteur dans la pièce voisine (située vers la gauche de la photo)

A gauche des 2 platines cassettes à jingles (Akaï), il y a un codeur stéréo. Pas souvenance qu'il soit connecté à cet instant. Les aiguilles des vu-mètres semblent figées (?)


ph. Laurent Mony



Creusés à même le plateau, les boutons rouge et bleu juste à la gauche du casque étaient les "starts de démarrage" des platines disques 1 et 2 (lorsqu'ils ne souffraient pas de faux contacts : pour éviter les "blancs" consécutifs aux départs ratés, le plus sûr, c'était d'étendre le bras droit (aïe, mes rhumatismes !) vers l'arrière du studio, pour atteindre manuellement les commutateurs
on/off des platines, nettement plus fiables !)



Publicité d'époque relevée dans le magazine
"Le Haut-Parleur" de juillet 1981.

NB Le modèle présenté sur la pub ne comporte
pas de vu-mètre de pré-écoute


L'une des robustes PAM 802 prête à démarrer  >>



photo DR

Une vue sur les nouvelles platines tourne-disques Technics SL 1200 et les cassettes de jingles et messages promos accrochées sur le panneau


ph. Laurent Mony






 





 



Vue générale avec Laurent en cours d'émission. Au-dessous du téléphone, il y a le tuner FM et l'ampli relié à un haut-parleur
pour le retour antenne : le son entendu dans le studio est donc celui reçu de l'émetteur, celui que l'auditeur entend.

                                                                                                                                                                                      ph. Laurent Mony

 

Derrière le mur, le (petit) coin... émetteur :



L'Elecktro-Elco, notre premier émetteur se trouve dans la pièce jouxtant le studio 1. Son  amplificateur de 100 W a été remplacé par un matériel "Microset" de 400 W (placé en dessous).

Ce matériel capricieux s'est révélé peu fiable durant son utilisation. Les disjonctages inopinés étaient assez fréquents.




photo extraite de la video  >
(cf le site radiosolaris.99.free.fr - chapitre des videos)

Gros plan sur l'émetteur :

(configuration utilisée du 23.03.1982 à ?.08.1984)

- Exciteur-modulateur Elecktro-Elco EMS20

- Ampli HF Microset (400 Watts)


Fréquence : 101 MHz



Gros câble : sortie et départ vers l'antenne  >

Câble fin : entrée HF en provenance de l'exciteur >





ph. Florent Billard

Après le second déménagement du 15.06.84, l'émetteur reste seul sur place rue des Victoires. La liaison (75 mètres) avec les nouveaux studios rue Pierre et Marie Curie consiste en un double fil téléphonique qui traverse les rues à bonne hauteur... en toute légalité, hum ?  (Et l'article L39 du Code des PTT dans tout ça ?)






M. Jean Hétru,
grande figure locale d'Yvetot, était lui aussi passionné
par la radio


La présence imposante d'un émetteur dans les "WC"
(cf "Les 8 années" p.8 et 11) un locataire pour le moins encombrant et bruyant, ne permettait pas à Monsieur Hétru le propriétaire des lieux, de pouvoir relouer l'appartement, après le départ de la station pendant le restant de son existence. 

"... C'est donc un privilège (oserait-on dire !) dont a bénéficié Radio Solaris qu'il convient de se souvenir. C'est grâce aux appuis discrets d'une poignée de personnes à Yvetot, tel Monsieur Hétru, que cette station de radio indépendante a pu survivre et progresser durant ces quelques années, malgré les multiples embûches rencontrées. On ne peut qu'éprouver un pincement au cœur tant d'années après, en repensant à l'inutilité de tous ces efforts"
(...)

(extrait de l'Histoire)


 

Août 1984 (date ?), l'arrivée d'un émetteur "Itelco" d'un kilowatt a superbement amélioré le signal d'émission sur la majeure partie du pays de Caux et donné enfin à la station ses valeurs de "vraie" radio de proximité.


A remarquer : la très classieuse tapisserie en papier d'alu collé au mur censé réduire les bourdonnements perceptibles sur l'antenne et les grésillements de toute sorte dans l'équipement du studio, de l'autre côté du mur.

Note personnelle : mille excuses (tardives) au locataire qui a pris possession des lieux après la disparition de la station et qui a dû décoller cette tapisserie peu conventionnelle ! (à moins qu'il l'ait pieusement conservée en souvenir de notre
station ?)



cf d'autres photos de l'émetteur Itelco
sont à retrouver dans le Chapitre
'Les 8 années' >  page 12



ph. jcd



 

Là-haut, sur le toit :



A l'aplomb juste au-dessus des studios, l'antenne à 4 dipôles de la station, pointée vers le nord ouest.

L'extrémité culmine à 35 m du sol, c'est-à-dire 185 mètres au-dessus du niveau de la mer !

Coordonnées géographiques
Latitude   : 49° 37' 04.20 Nord
Longitude :   0° 45' 10.40 Est







NB : L'immeuble de la rue des Victoires a servi de lieu d'émission du lundi 18.01.1982 jusqu'au démontage final du pylône le jeudi 12.01.1989
(fin des émissions le 30.04.1988 pour Solaris et le 30.06.1988 pour Pulsion FM.

L'émetteur sera débranché définitivement le ?? juillet/août 1988)
date exacte inconnue

 

 


photos jcd






Vue de l'arrière de l'immeuble abritant l'émetteur de Radio Solaris >>


La flèche verte met en évidence le câble coaxial noir qui sort du vasistas de la "Salle" de l'émetteur.

Ce câble alimente les 4 dipôles de l'antenne

(puissance apparente rayonnée : 4 kW env.)


 



 

DR
















 





 

INFO : les grilles de programmes publiées par le Courrier Cauchois de déc. 1981 à nov. 1982 sont regroupées > page 58

 

Fan de Radio Solaris

 
 225 podcasts
 
    
      de Radio Solaris à réécouter !

     
( Rien que pour le souvenir... )
   
              http://radiosolaris.99.free.fr/radio-solaris-99-page4.htm
 

                                              A suivre "Les Studios de Radio Solaris 2"    >