RADIO

Fin des ondes longues, fin d’un monde



Aude Dassonville Mis à jour le 01/02/2018 à 09h01.

 


La disparition de la modulation d'amplitude, programmée pour 2016 et 2017, devrait permettre à Radio France de réaliser 13 millions d'euros d'économies. Elle signe la fin d'une époque.

 

Branle-bas de combat chez les postes à galène, révolution au pays des appareils radio à molettes, cataclysme dans le monde de la TSF ! Bientôt, Radio France n'émettra plus en modulation d'amplitude (AM). Finie, la réception de France Inter en ondes longues (OL), sur la fréquence 162 kHz. Terminée, la captation de France Bleu et France Info en ondes moyennes (OM, entre 525 kHz et 1605 kHz). En acceptant le Contrat d'objectifs et de moyens présenté par Mathieu Gallet, le ministère de la Culture et de la Communication a signé l'arrêt de mort de ce mode de propagation de la radio utilisé depuis le début du XXe siècle. La diffusion en OM cessera en 2016, celle en OL en 2017. Soit une économie de 13 millions d'euros annuels pour Radio France.
 

 

Pourquoi est-ce un événement ?

 

Parce que la modulation d'amplitude, c'est notre héritage. Expérimentée il y a plus de cent ans, cette technique a lancé la radio dans les années 20. « Ces fréquences étant très basses, elles ont une capacité de propagation remarquable », explique Jérôme Hirigoyen, le responsable du développement radio à TDF (Télédiffusion de France, à qui Radio France délègue l'émission de ses programmes). Pour preuve : il suffit d'un émetteur, implanté dans le Cher, pour inonder la quasi-totalité du territoire de grandes ondes. Il est réservé à France Inter, désigné « opérateur d'importance vitale » par le législateur (1) ; la nuit, quand plus rien n'arrête les ondes, on peut capter la station nationale dans plusieurs pays européens ! 

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Mathieu VidardCharline Vanhoenacker : l'Europe vous écoute.

 

(1) Après la Seconde guerre mondiale, les ondes ont été décrétées monopole d'état. C'est pourquoi les stations privées qui émettent en grandes ondes le font depuis l'étranger : RTL ne veut pas dire « Radio Luxembourg » pour rien, Europe1 est née en Sarre (Allemagne) et RMC envoie son signal depuis une colline proche de Monaco. (faux. Depuis Roumoules dans les Alpes de Haute-Provence)


 

La portée des ondes moyennes, elle, est moindre. Elle n'excède pas la centaine de kilomètres. Grâce à elles, on capte France Bleu et France Info dans certaines zones du territoire, de plus en plus rares – ainsi qu'à certaines heures, des programmes religieux ou en langues régionales. A l'instar de France Inter, qui a cessé d'utiliser cette bande passante au début des années 90, Bleu et Info la désertent progressivement. « La technologie est ancienne, analogique… C'est un peu la radio de grand-papa », admet Jérôme Hirigoyen. D'une puissance limitée, elle ne peut pas servir à la téléphonie, ni même à la télévision. En revanche, elle est parfaite pour commander l'éclairage public ou remettre les pendules de la SNCF à l'heure ! Pour diffuser la météo marine aussi. Problème : la technologie désormais embarquée dans les bateaux est autrement plus fiable et précise qu'un flash hebdomadaire diffusé à un horaire relativement variable…
 

 

Quid de la FM ?

 

La modulation de fréquence (FM) est la technologie aujourd'hui la plus répandue. Lorsque François Mitterrand a libéralisé la bande, en 1981, les radios pirates y pullulaient, profitant sans vergogne de son son stéréo et de ses fréquences plutôt centrées sur les villes (elles balaient la bande de 87,5 à 108mHz). France Inter dispose de 625 fréquences, qui lui permettent de couvrir 96% du territoire. France Culture en a 508 (95%), France Musique 503 (95%), France Info 270 (88%). France Bleu et ses 44 locales se contentent de 441 fréquences, Mouv' en possède 31 et Fip, 10. Mais ces moyens de transport du son sont saturés et le CSA a de plus en plus de mal à dégoter de nouvelles fréquences pour le marché. « Et quand on en trouve une, elle offre une réception brouillée », regrette un membre de l'institution. La Radio Numérique Terrestre, qui permet à plusieurs signaux de cohabiter sur une même fréquence, pourrait régler le problème. Las ! La profession rejette cette technologie et lui barre la route tant qu'elle peut. Vous imaginez ? Donner la possibilité à de nouveaux opérateurs d'accéder à une diffusion large et de qualité, c'est trop de risques de voir l'audience s'éparpiller...
 

 

Pourquoi Radio France recourait-elle

encore à cette technologie d’avant-guerre ?

 

Parce qu'elle y était obligée, c'était son « privilège » de service public. Les Français étant égaux devant l'impôt (et donc la contribution à l'audiovisuel public), elle doit leur permettre, où qu'ils soient, d'entendre Vincent Josse au petit déjeuner et Nicolas Demorand à l'heure des devoirs. Ces dernières décennies, les grandes ondes et les ondes moyennes servaient surtout à combler les vides laissés par la FM – environ 3% du territoire. Mais comme le réseau FM est quasi parfait, c'était un peu « ceinture et bretelles », pointe un cadre de Radio France. Surtout à une époque où la radio nous parvient aussi par satellite, sur le téléphone, ou encore l'ordinateur… Bref : la dépense était trop importante (13 millions donc) pour trop peu de gens concernés.

Restait le problème de l'obligation, inscrite dans le cahier des charges, de conserver ce mode de diffusion. Car c'est la loi : en cas de catastrophe, de guerre, de crise majeure ou de toute autre situation préoccupante, le peuple de France doit pouvoir recevoir de source anonyme toute information que le pouvoir d'état juge utile de lui communiquer ! Pour cela, il lui suffirait de s'installer à l'écoute du 162 mHz. Mais qui, de nos jours, aurait ce réflexe ? Obsolète, cette disposition devrait être abrogée.
 

 

L’arrêt de la modulation d’amplitude,

c’est le sens de l’histoire

 

La voix de la France qui traverse les frontières par les OL ou les OM, c'est du passé. Les jeunes générations, élevées au numérique, ne savent même pas ce que c'est.

A Radio France, on admet que bien moins de 10 % du public serait vraiment concerné ; peut-être même 5 %, qu'on pourrait aider, au besoin de changer d'équipement… Même RTL le reconnaît : « depuis 1997, on constate une baisse linéaire de l'audience en grandes ondes », explique Charles-Emmanuel Bon, le directeur du développement de la station. Pour paraphraser une ancienne blague attribuée au fondateur de NRJ, Jean-Paul Baudecroux, à l'encontre de RTL : « dans chaque corbillard qui passe, il y a un auditeur en ondes longues ». Resquiescat in pace, la modulation d'amplitude avec lui.



 

DISCUSSION





Anonyme

28 jan 2017

 

En parcourant la gamme Grandes Ondes à l'aide de mon vieux superhétérodyne 6 lampes GO-PO-OC datant du XXème siècle, je me suis aperçu :

1) que depuis le 1er Janvier 2017, l'indicateur visuel d'accord (oeil magique) réagit encore pour signaler la présence de l'onde porteuse non modulée sur 162 kHz. Faut-il vraiment parler d'économies d'énergie (puissance d'émission : 2000 kW le jour, 500 kW la nuit) ?

2) que Radio Alger dispose d'un émetteur Grandes Ondes sur la fréquence de 252 kHz, ce qui permet aux ressortissants de ce pays vivant chez nous d'obtenir aisément des informations.


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Ce que j'en pense

5 jan 2017

Dommage que cet article écrit par un néophyte qui n'y connaît que peu de choses en radio, soit publié sur le site de ce qui fut longtemps sous le nom de "Radio-Cinéma-Télévision" puis "Télérama" dès les années 60, un magazine de programmes des plus complets avec grilles détaillées des "chaînes" de la RTF ("National", "Parisien", "Paris-Inter", "Haute-Fidélité"), de Radio-Luxembourg, "Europe n°1", Radio-Monte-Carlo, Radio-Andorre et "Radio des Vallées d'Andorre" (future Sud-Radio), "Alger-France V", "Sottens" (Suisse Romande), Bruxelles Français et Flamand, BBC Home, Regional, Third et "Service Français", Baden-Baden, Sarrebruck, Stuttgart, Beromünster (Suisse Alémanique), chaines "Rouge" et "Bleue" italiennes... des pages entières permettaient à l'auditeur de choisir sa soirée car contrairement à ce qui est écrit, les ondes longues ou moyennes permettent du crépuscule à l'aube une écoute des pays ouest-européens et du Maghreb! Les ondes moyennes ne sont pas la radio de grand-papa, le puissant émetteur de Villebon (864 kHz, 300 kW) diffusait France Bleu Paris (au lieu de France Info) en stéréo numérique expérimentale, mais, comme France-Info, ne citait jamais sa fréquence OM à l' antenne. Ce sabordage délibéré est un désastre de plus dans le naufrage de notre francophonie, privant les pays voisins de notre langue et de notre information qui jusqu'à présent échappait aussi aux dictatures de certains moins libres que le nôtre : l'internet, ça se coupe, les ondes radio, non !



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Anonyme

5 jan 2017

Avant je pouvais écouter France Inter en bricolant, en jardinant, dans mon hamac.... Depuis le premier janvier, c'est extrêmement inconfortable, je suis dans une zone de réception difficile, pour ne pas dire aléatoire..... Sauf bien sur avec le tuner de ma chaîne Hi-fi car j'ai une antenne en S... Mais pas de possibilités avec mon ''petit poste'', quand je suis dehors, ''Fading'', il se dérègle facilement, il faut fréquemment changer l'orientation de l'antenne.... Merci de ne pas me dire que je peux écouter avec internet, à partir d'un satellite......Je le sais ( pour info avant ma retraite j'étais Ingénieur Génie Électrique , Agrégé, et au collège j'avais fabriqué un poste à galène, galène que j'ai remplacé par une diode signal, infiniment plus confortable, puis une légère amplification avec un transistor un OC71 et je recevais l'ancêtre de France Inter, je ne me souviens plus du nom, et aussi la BBC, que je reçois toujours sur mon ''petit poste'', pas de chance elle donne les nouvelles d'Angleterre...... ) Encore un service publique ( oui un service publique sacrifié au bénéfice de quoi, de qui ? ) J'ajoute que ne suis pas le seul à déplorer cette disparition. Et on ose s'étonner de la montée des extrêmes. Un auditeur très déçu.



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Anonyme

1 jan 2017

Il n'y aura d'économie que sur le rayonnement de la France en Europe. En effet la porteuse du signal sonore reste en service avec 1 MW de nuit et 2 MW de jour pour assurer la synchronisation d'horloges disséminées sur notre territoire mais aussi en Europe. Ne me dites pas que supprimer la modulation d'amplitude permet de faire 6 M€ d'économies par an quand la porteuse reste sur l'air à pleine puissance. Je suis dégoûté. Bonne année quand même !



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Anonyme

9 dec 2016

A France Inter on juge les Grandes Ondes "radio de grand-papa", il n'empêche que il existe de nombreux endroits en France où entre deux émetteurs la FM passe très mal et où il est donc plus simple d'utiliser les GO. Tant pis pour France-Inter ! Dommage que l'on ne considère pas un peu plus les auditeurs. On ira sur d'autres radios...



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ativ

14 nov 2016

Bien sûr, il va bien falloir que la radiodiffusion en AM s'arrête un jour, mais il serait décevant que l'arrêt des émissions ne soit pas célébré par au moins une "Marseillaise" à minuit, comme c'était d'usage sur les chaînes de télévision d'antan, ou même France 4 (ancêtre de France musique, 1re chaîne FM en France). J'ai d'ailleurs été très déçu de ce qui s'est passé lors de l'arrêt des émissions analogiques de TV : pas de programme spécial, arrêt des émetteurs en pleine nuit, en plein milieu d'une émission, bref en cachette. Il me semble qu'une émission sur l'historique de la radiodiffusion (T.S.F.) et de la télévision s'imposerait lors de l'arrêt d'un procédé de diffusion qui a été à l'origine de toute la transmission populaire de l'information et de la culture, sans compter les applications militaires, scientifiques, et autres.



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Anonyme

16 août 2016

Je suis d'accord avec vos commentaires. Pour ma part, je préfère les appellations GO, PO et OC. Cet article de mauvaise qualité, est une catastrophe pour un magasine qui a longtemps édité un guide de la radio complet, avec en plus de la FM, les GO, PO et OC ! Radio France International a d'ailleurs abandonné depuis quelques années les ondes courtes en France, alors qu'il me semble qu'il y a un émetteur en France, mais qui pointe vers l'Afrique et non vers la France. Pour les USA, en plus de la radio numérique en PO, il y a un system AM STEREO en PO. Les petites ondes permettent une meilleure qualité en analogique que les grandes ondes, de jours, elles peuvent couvrir une région ou un petit état et la nuit être continentale. J'avais lu que la nuit, un auditeur captait France Inter Grande ondes sur la côte du Québec. Il y a une erreur "Pour cela, il lui suffirait de s'installer à l'écoute du 162 mHz." => C'est 162 Khz et non pas Mhz !



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tony79

9 dec 2015

Contrairement à ce qui est écrit, les ondes moyennes se propagent au moins aussi loin la nuit, et le plus souvent, plus loin, que les ondes longues. Pas un journaliste capable de dire que sur ces ondes, c'est toute l'Europe qu'on reçoit, que même en voiture, la nuit, on peut écouter France-Inter, France Bleu ou France-Info depuis la Suède ou l'Autriche, et que c'était tout l'intérêt de la radio de "grand-papa" de pouvoir le faire. Pas un journaliste non plus capable de dire que dans beaucoup de pays du monde entier, dont les USA qu'on ne pourra quand même pas qualifier de pays du tiers monde, l'AM est florissante et a même été adapté au numérique, et qu'il y a aussi une norme pour le faire en Europe (le "DRM"). Bref pas un journaliste capable de comprendre le sujet et de ne pas se laisser manipuler par les communiqués de presse, dont le seul but est de faire passer l'abandon de l'AM pour un progrès, alors que la raison n'est qu'un problème de sous lié à l'incapacité du service public à gérer intelligemment son budget.



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Jean-FrançoisMia

8 dec 2015

Bonjour, Au sujet de la RNT vous écrivez : "La profession rejette cette technologie et lui barre la route tant qu'elle peut". Ce n'est pas tout à fait vrai. Les groupes privés (Lagardère, RTL, NRJ, NextRadioTv) sont en effet défavorables au développement de la RNT. Mathieu Gallet, lui, ne fait pas preuve d'un entrain fou à faire entrer Radio France sur la RNT sous prétexte que les finances ne sont pas au rendez-vous. D'un autre côté, l'ensemble des radios régionales et locales (Les Indés Radio) militent pour un développement rapide de la RNT et sont à ce titre déjà présentes sur les multiplexes à Paris, Nice et Marseille (diffusion pérenne) ainsi qu'à Nantes et Lyon en mode expérimental. Pour en revenir à Radio France et l'arrêt des Grandes Ondes, l'économie réalisée pourrait utilement servir à diffuser des radios comme FIP et MOUV sur la RNT, partout où elles sont absentes.



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ThierryBin

3 dec 2015

Nombreux sont les Belges qui écoutent France Inter. À la maison, on peut l'écouter via l'Internet ou le satellite, mais en voiture on ne peut compter que sur la bonne vieille fréquence de 162 kHz. Et pas uniquement à bord de corbillards. Enfin, il y aura toujours Europe 1 et RTL pour ceux qui aiment ça.



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YveCre

3 dec 2015

Un certain nombre d'erreurs se sont glissées dans cet article. Elles ne sont pas le fait de la journaliste mais de Jérôme Hirigoyen de TDF :

 
- Non, il n'y avait pas d'Ondes longues en France avant la guerre, seulement de l'OM. ( ???  et "Radio Paris" sur 1648 m Ondes longues !!! )
- Non, l'émetteur OL de RMC n'est pas à Monaco mais en France à Roumoules près de Digne (cela valu un intéressant procès en 1974
- Non l'OM n'est pas limitée à 100 kms mais émet environ jusqu'à 300kms de jour et l'OL couvre de jour jusqu'à 1000kms
- Non la puissance des émetteurs OL n'est pas faible ( de 1 à 3 MW (Megawatts pour Inter, RTL et RMC.
- Non, on peut faire autre chose avec les émetteurs OL que de l'AM et notamment de la modulation de phase qui elle effectivement peut servir à la transmission chiffrée. Les émetteurs OM atteignent plusieurs milliers de kms de nuit mais sont peu est peu utilisable à cause du fading. On baisse la puissance pour éviter le brouillage des autres stations lointaines sur la même fréquence ou voisines

- oui, une station privée Bretagne 5 mène un très intéressant projet OM en Bretagne. Elle mériterait un papier !

 

On écrit MHz et non mhz ou Mhz.
Bon courage, le sujet est passionnant et l'AM ouvre aussi au DRM qui n'est pas évoqué ici pour l'AM (OL/OM/OC) De quoi faire revivre les vieilles fréquences de Papa !



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Anonyme

3 déc 2015

Il commence vraiment à me brouiller l'écoute celui-là, il vaudrait mieux qu'il fume la moquette de son bureau tout neuf plutôt que d'imposer ses délires technologiques !



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Tsf56

3 dec 2015

Non, les ondes moyennes ne sont pas muettes ! Il existe en Bretagne une station qui diffuse sur ondes moyennes depuis le mois de juin. Bretagne 5 émet ses programmes sur 1593 kHz et est une radio associative ! Elle dispose de son propre émetteur qui couvre une bonne partie de la région. L'ambition affichée des responsables de Bretagne 5 est de lancer la diffusion en DRM (radio numérique en AM) en France. Bretagne 5 a déjà diffusé des émissions d'essais en DRM en 2008. Une nouvelle voie pour la radio et pour les ondes moyennes qui sont encore largement écoutées ici, dans les territoires ruraux en particulier. En tout cas, la réception de cette nouvelle radio est confortable dans le Morbihan, et leur programme musical sort des sentiers battus.



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MonsieurPlume

2 dec 2015

Une pensée pour mon Optalix TO 79 offert par mes parents pour les longues nuits de colo, sur lequel j'ai découvert, Taxi Girl, Lili Drop, Elli & Jacno, pour ceux qui m'ont marqué.



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EricBba

2 déc 2015

Ce n'est pas la fin des Grandes ondes puisqu'Europe n°1 continue d'y émettre (et au passage c'est le seul moyen pour moi qui habite à 70 km De Paris de la capter vu qu'il y a des trous dans la couverture FM, c'est aussi vrai pour France Inter) de même que RTL et RMC. Par contre c'est une belle opportunité pour lancer la radio numérique en GO : l'ensemble des stations de radio France pourraient être multiplexés sur cette seule fréquence (avec un coût moindre car la puissance, à couverture égale, est 4 fois plus faible). Une excellente occasion pour lancer la radio numérique à la norme DRM (norme française) et profiter de l'excellence de nos industriels (cocorico). Puisque le CSA envisage (pour la nième fois) la relance de la RNT voilà une belle fenêtre de tir. Par ailleurs les GO peuvent servir pour l'IoT (Internet des Objets) et pour d'autres applications. Elles sont loin d'être mortes.



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